dimanche 7 juillet 2019

Le père de la Bossa Nova est parti jouer de la musique bien loin du Brésil


ça restera sans doute la chanson la plus connue de João Gilberto... et c'est vrai qu'il est difficile, en matière de BossaNova, de faire mieux que dans sa version avec Stan Getz
https://youtu.be/j8VPmtyLqSY

Mais il y a eu aussi cette chanson là, beaucoup plus mélancolique, un peu à l'image de la fin de sa vie et de certains hommages, parfois dits du bout des lèvres, de certains jazzmens actuels qui oublient un peu vite l'apport qu'il a eu 

https://youtu.be/So718wk426c
Alors j'ai très envie d'en donner les paroles, moi qui ne parle pas un mot de portugais
ó privilegiados têm ouvido igual ao seu
Seuls les privilégiés ont une oreille comme la tienne
Eu possuo apenas o que Deus me deu
Je possède seulement ce que Dieu m'a donné
Se você insiste em classificar
Si tu insistes pour classifier
Meu comportamento de anti-musical
Mon comportement comme antimusical
Eu mesmo mentindo devo argumentar
Moi-même dois mentir en soutenant
Que isto é bossa-nova, isto é muito natural
Que cela est la bossa-nova, ce qui est très naturel
O que você não sabe nem sequer pressente
Que tu ne sais pas, ni même ne pressens
É que os desafinados também têm um coração
Que ceux qui jouent faux ont tout de même un cœur
Fotografei você na minha Roleiflex
J'ai pris une photo de toi avec ma Rolleiflex
Revelou-se a sua enorme ingratidão
Qui a révélé ton énorme ingratitude
Só não poderá falar assim do meu amor
Tu ne peux parler ainsi de mon amour
Este é o maior que você pode encontrar, viu ?
C'est le plus grand que tu puisses rencontrer , vois-tu ?
Você com sua música esqueceu o principal
Toi avec ta musique tu as oublié le principal
Que no peito dos desafinados
Que dans la poitrine de ceux qui jouent faux
No fundo do peito bate calado
Au fond de leur poitrine bat silencieusement
Que no peito dos desafinados,
Au fond de la poitrine de ceux qui chantent faux
Também bate um coração
Bat quand même un cœur

Aucun commentaire: