mardi 18 novembre 2014

Les (super)héros à la sauce élisabethaine

Quand un ancien publicitaire, Sacha Goldenberger, se met à la photo après avoir été nourri pendant les années de sa prime enfance -il est né en 1968- avec des publications consacrées aux héros et surtout superhéros américain, ET qu'il décide de les regarder comme les peintres élisabéthains* l'auraient fait, ça donne ça.
Priorité à l'ancêtre lointaine des super héros, la jeune fille blonde qui croise au XIXème siècle un lapin en retard: Alice.
Il faudra attendre 1940 pour voir apparaître, via Marvel Comics, le 1er superhéros américain: Captain América.  Un peu plus d'un an plus tard naît ce qui est considéré comme la 1ère super-héroïne: Wonder Woman... qui sera beaucoup moins célèbre, comme le sont en général la plupart des héroïnes... Il est vrai qu'il n'est pas évident pour un garçon ou un jeune homme -qui constituent quand même le noyau dur des lecteurs de comics- de s'identifier à une femme.
Le temps passe, les héros se multiplient, avec parfois de drôles de surprises, comme quand, par exemple, ce sont des personnages secondaires d'une de leurs aventures qui devient à son tour, non pas un superhéros mais un personnage suffisamment emblématique pour qu'on le retrouve régulièrement: par exemple dans Batman, le Joker et Catwoman sont eux aussi très connu.
Et pour finir, le photographe ci dessus par s'arrêter sur les personnages mythique d'une mythique série de SF: Star Wars dont le personnage le plus célèbre est un homme dont on ne voit quasiment à aucun moment le visage mais dont la tenue et la respiration très particulières a marqué durablement les esprits: Darth Vador

* Il s'agit bien sur de la peinture du temps d'Elisabeth 1er. A l'époque, la plupart des autres portraitistes qui sont d'origine étrangère (William Scrots, Gerlach Flicke et Hans Eworth) vont arrêter un style de portrait bien précis où le modèle est debout, avec bien souvent le corps visible seulement jusqu'aux genoux. Il est en outre légèrement tourné d'un côté, alors même que bien souvent ses yeux fixent le spectateur avec une expression le plus souvent impassible. De plus, le visage et les mains qui fortement éclairés se détachent sur un fond sombre uniforme.

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