mardi 20 octobre 2015

... il est parti...

Je l'avais vu l'après-midi même, encore plus affaibli que quelques jours auparavant, avec d'indéniables difficultés pour respirer. Mais l'infirmière se voulait relativement rassurante. 
Quand je suis partie, je lui ai rappelé qui viendrait le voir le lendemain et que je repasserais le surlendemain... car nous avions pris l'habitude de nous relayer chaque jour à son chevet. Au mieux une petite heure car il était si fatigué: parler semblait l'épuiser
Cette après-midi là en le quittant, il y a eu juste quelques mots pour signaler que je partais, deux bisous et une caresse sur ses mains amaigries qui, depuis quelques mois, gardaient en permanence cette vilaine teinte violacée.
Et puis peu après 23 heures le téléphone a sonné.

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