- D'une côté, une jeune fille pakistanaise de confession musulmane de 17 ans: Malala Yousafzai
- et de l'autre, Kailash Satyarthi, une homme indien de confession hindou de 60 ans.
Et pour eux deux, un prix Nobel de la Paix. Ils sont récompensés, elle pour le droit de tous les enfants à l'éducation et lui pour son combat contre l'oppression des enfants
et des jeunes.
On ne peut a priori que se réjouir de ces choix sauf que...
Sauf que les intentions initiales d'Alfred Nobel semblent au fil du temps avoir été oubliées. Dans son testament, il n'utilise pas l'expression "prix pour la Paix" mais le sens est là. Il désirait en fait que puisse être récompensé celui qui avait «œuvré le plus et le mieux pour la fraternité des peuples et la
suppression ou la réduction des armées permanentes, ainsi que la
création et la propagation des congrès de la paix».
Rien de tout cela dans le travail de Mlle Malala Yousafzai ou dans celui de M. Kailash Satyarthi.Mais dans un cas comme dans l'autre ce très belles causes.
2 commentaires:
La fraternité entre les peuples ne passe-t-elle pas par l'éducation et le bien-être des enfants?
Du coup, ces deux lauréats rentrent pleinement dans les critères.
Et puis pour Malala, c'est aussi (à mon avis) un geste politique à l'égard de ses agresseurs, qui sont plutôt des obstacles à la paix.
Et pour l'homme primé, ça peut aussi être perçu comme une remarque vis à vis des personnes qui achètent des articles à bas prix venus d'un certain nombre de pays où les droits des travailleurs, et notamment ceux des enfants, sont peu pris en compte
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