dimanche 12 octobre 2014

"Sin city 2" de Frank Miller et Robert Rodriguez

Pas vu le premier opus! Et pourtant je suis allée voir le second, histoire d'accompagner deux autres personnes qui avaient très envie de le voir. Et je n'ai pas regretté!
Bon, au passif, l'histoire est violente, très violente. Avec beaucoup de morts, des méchants (parfois vraiment très méchants) mais aussi des innocents. En outre la violence est esthétisée, par exemple lorsque dans une maison plongée dans la quasi obscurité on voit du sang blanc répandu sur plusieurs marches d'escalier, il est blanc et c'est quand même moins dur à voir que le même en version rouge.
A noter qu'il n'y a pas besoin d'avoir vu le 1er épisode pour comprendre cette suite. Même si au départ ce n'est pas évident car on va suivre les traces de 3 voire 4 personnes: "À (Ba)Sin City, Dwight McCarthy veut se venger de celle qui l'a trahi (Ava Lord), alors que Nancy Callahan essaie de se remettre de la mort de John Hartigan. De son côté, le mystérieux Johnny veut jouer au poker, alors que Marv tente de se remémorer sa soirée de la veille".
Et à l'actif: une superbe adaptation en N&B avec des taches de couleur d'une BD*, avec des passages très cinéma -vive le3D- et d'autres très BD, voire manga. C'est quelque chose de voir arriver Ava Lord vêtue d'un grand imperméable bleu sombre dans un bar de nuit où le décor et les personnages sont traités eux en N&B, de distinguer ses yeux verts et ses lèvres rouges sur son visage très blanc...
Quant aux personnages, ils m'ont beaucoup fait penser à ces "héros" des films noirs de la grande époque, avec le politicien très pourri, les policiers cyniques ou manipulables, les femmes très belles mais aussi très dangereuses (mention spéciale à Ava Lord interprétée par Eva Green), la brute au grand coeur etc...
* En fait un roman graphique: "L'expression « roman graphique », ou « graphic novel » en anglais, désigne une bande dessinée, généralement longue, sérieuse et ambitieuse, destinée à un lectorat adulte. Apparue aux États-Unis dans les années 1960 et popularisé dans les années 1980, elle est aujourd'hui souvent utilisée pour éviter la connotation enfantine et frivole du terme « bande dessinée », particulièrement dans les pays où celle-ci est appelée « comics »

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