dimanche 8 février 2015

"Il faut que je m'en aille..." de Graeme Allwright


Cette chanson, c'est la toute dernière de celle dont nous a gratifié hier soir ce grand et mince Monsieur de 88 ans* à l'issue d'un long rappel qui ne comportait pas moins de 7 titres avec: "Suzanne", "Petites boites", "Jusqu'à la ceinture..." "Petit garçon", "Sacré bouteille" et donc "Il faut que je m'en aille"
Pour pas si longtemps que cela d'ailleurs car il revient en mars, dans une plus petite salle d'une autre commune du département, toujours en lien avec une association locale, celle d'Ingénieurs Sans Frontières** et Baoback.association***. Mais entre-temps il aura donné d'autres concerts et il en donnera d'autres aussi ensuite, aussi bien en France (départements 57, 69...) qu'en Suisse.
Un sacré bonhomme donc qui aura beaucoup contribué à faire connaître les autres car " il écrit assez peu, préférant « se glisser dans les mots d'un autre » quand il ressent que le message est commun, qu'il est inutile de chercher d'autres mots pour le faire passer, mais son œuvre est cependant d'une force singulière par la force de transmission d'une pensée nourrie de mystique, de voyages, de luttes et de rencontres" Parmi ces rencontres de musiciens de Madagascar dont est originaire le contrebassiste qui l'accompagne et l'assiste beaucoup, il faut dire que, pour Graeme l'âge est là (dans la posture, la manière de se déplacer, mais pas de chanter) et qu'il n'est évident de tenir durant un concert qui aura duré près de 2h30 sans la moindre interruption. Alors bravo Monsieur!
* Un grand et mince Monsieur... non un Monsieur qui a gardé une silhouette de grand et mince "jeune" homme plus militant encore que certains ne le seront jamais

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