vendredi 22 juillet 2016

La tour Magne à Nîmes

Pendant un certain temps, sur Facebook, j'ai tendu la perche afin que quelqu'un qui aurait gardé en mémoire ce qu'on appelle un distique holorime* (merci Wiki!) me le cite! Ce fut long... et encore ce n'est pas le bon auteur qui avait été crédité. Et oui ce qui suit


« (La reine dit à Gall : "Beau moine rose et gras,
Jusqu'où peux-tu marcher, me tenant dans tes bras ?")
Gall, amant de la Reine, alla, tour magnanime,
Galamment de l'arène à la tour Magne, à Nîmes. »

n'est pas de Hugo mais d'un certain Marc Monnier** (merci Wiki!!)!
Ceci précisé... la vue du haut de la tour Magne ça se mérite, et ça a un prix, celui des nombreuses marches à gravir ... sachant que les marches vont en rétrécissant... un peu comme à St Pierre de Rome. Et c'est un peu angoissant. J'ai d'ailleurs été fort étonnée de croiser des parents avec des enfants en bas âge













Autrement une fois là haut, sans être à 360°, le spectacle vaut le coup d'oeil. Et parmi les "gros plans" j'ai retenu celui qui fait la célébrité de Nîmes: ses arènes




* Les vers holorimes ou olorimes sont des vers entièrement homophones ; c'est-à-dire que la rime est constituée par la totalité du vers, et non pas seulement par une ou plusieurs syllabes identiques à la fin des vers comme dans la rime « classique ».
Le premier sonnet recensé comme tel et qui est de plus entièrement constitué d'holorimes est l'œuvre de Jean Goudezki (1866-1934). Ecrit en 1892 (au cabaret du Chat Noir à Montmartre) il est dédié à Alphonse Allais et s'intitulait "Invitation"
** https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Monnier 

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