Un
manga reçu à Noël. Pour tenter de le comprendre, imaginez que le héros inventé par Jiro Taniguchi
dans "l'homme qui marche" se transforme en une lycéenne qui se balade
dans les anciens quartiers de l'arrondissement de Tokyo. ça donne de
savoureuses promenades dans le passé de la ville, entrecroisées de
réflexions sur la photo.
Au fait, même si la jeune fille porte la courte jupe des lycéennes, ce n'est pas un "Seinen" et encore moins un
"Hentaï"
Pour mieux cerner ce qu'est ce manga, dont j'ai acheté depuis lors le volume 2
- Chapitre
10: "...je pense que ce qui fait une photo réussie...quel que soit
l'angle qu'on choisit, quel que soit le cadre, un reflet de la vie
apparaît dans la lumière, la couleur du ciel, un frisson d'arbre, un vol
d'oiseau, l'expression des passants...Quelle que soit la photo que tu
prends, la réponse sera toujours dans l'image, la photo est toujours la
réponse..."
- Chapitre
16: l'héroïne a été invitée par M. Otanashi, un de ses enseignants
qu'elle trouvait jusque là sans personnalité (car assurant ses cours
d'une voix monocorde sans dévier du programme) à une compétition de tir à
l'arc à cheval
"...Ombre et lumière. C'est dans le
contraste de l'ombre et la lumière que le monde devient présent et que
la personnalité cachée de M. Otanashi vient de m'apparaître"
Chapitre
25: "...Dans un portrait, à part le choix de l'appareil et de
l'objectif, quelle est l'autre chose essentielle?...C'est de parler aux
gens, de les mettre en confiance pour qu'ils soient eux-mêmes... à
chaque personne correspond un style de prise de vue qui lui ira bien..."
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