jeudi 29 mai 2008

Renouer les fils :-)

Lorsque j'ai songé très sérieusement à ouvrir ce blog s'est posé aussi une question dont je n'avais pas fait état jusqu'alors: comment passer d'une page à l'autre en restant diversifiée quant aux « impressions » tout en gardant une cohérence à l'ensemble?
Question inutile pour les blogs « réactionnels » qui sont tenus par ceux et celles dont les pages se remplissent au gré des événements (notament privés) qu'ils vivent, ou encore ce que j'appelle les blogs de « voyage » créés spécialement par ceux et celles qui sont partis temporairement afin de donner de leurs nouvelles.
Là, la question était organiser toutes ces impressions cinématographiques, textuelles, visuelles... Comment prendre en compte l'image et le mouvement, la note et la musique...
S'est alors imposé l'idée d'un fil qui relierait une page à l'autre. Une sorte de jeu entre celle qui écrit et ceux qui liraient. Et tel un petit Poucet j'ai commencé à semer en fin de page un indice annonçant ce qui allait suivre: la rencontre qui se ne se fait pas (entre Brassens et Antoine Pol) ou se fait (entre Truffaut et Paul-Henri Roché), la difficulté de rester soi et de survivre dans les studios hollywoodiens (Louise Books et Marilyn Monroe), la ville qui est est associé à une personne (Nougaro/Toulouse et Nantes/Demy)...
Mais ce n'est pas toujours facile comme le dit si bien Anne Sylvestre, dont je reparlerai un jour, mais non pas demain:-) dans sa chanson:« sur un fil »
« ... Que dit le funambule en abordant son fil Ou qu'aimerait-il dire ou bien que pense t-il Il dit qu'il est fragile et que la terre est basse Il pense que son fil faudrait pas qu'il se casse... »
Pas facile de rester sur le fil sauf si on se dit qu'au delà il y a toujours un homme ou une femme, bien réel ou imaginaire.
Et c'est vrai que certains marquent plus que d'autres parce que à un moment il s'est passé quelque chose. Je pense à vous Alain-Fournier, Apollinaire ou Zola... Que des hommes? Oui. Oui et non car que seraient Alain-Fournier si il n'y avait eu Yvonne de Galais, Apollinaire sans Annie, Lou et Jacqueline, sa jolie rousse et Zola sans cette lingère qui fit de lui à une époque cruciale de sa vie un père ravi mais un mari partagé entre deux foyers...
Alors demain ce sera...

3 commentaires:

arlette a dit…

Bonjour
je viens de vous écrire ????et ne retrouve pas mon message
donc RE
C'est par Ossiane que je vous retrouve sur ce site et vous dire mon admiration pour votre analyse très juste de ce qu'est un blog .je synthétise moi même beaucoup cela vient de la peinture A bientôt arletteart AA

Anonyme a dit…

L' idée un coucou pour vous dire bravo.
Continuez
Amicalement Noisette.

@nn@ L. a dit…

Je continue mais ce n'est pas toujours facile:
au plan professionnel, beaucoup de travail qui me laisse peu de temps libre
...auquel se sont ajoutés des soucis privés mais qui ne devraient plus, je le souhaite pour Elle, qu'être l'affaire de quelques jours.