mardi 20 mai 2008

Marilyn

Elle aurait effectivement dit: « A Hollywood, on vous paiera un baiser mille dollars, et on donnera cinquante cents pour votre âme. Je le sais, parce que j'ai très souvent refusé la première proposition, et très souvent mendié la seconde. » Mais aussi « On vous juge sur votre apparence, et pas sur ce que vous êtes. »
Comme pour Louise, que de méprises à son sujet, notamment de certains qui n'ont voulu voir d'elles que des objets sexuels
alors qu'elles étaient l'une et l'autre
mieux encore que des images glamour
L'image la plus touchante de Marilyn reste à mes yeux celle où elle lit « Ulysse » de James Joyce.
Heureusement des biographes ont donné une autre image d'elle.
Mais surtout, il y a aussi tous ceux qu'elle a émus, au point de leur consacrer une page de leur "blog" . Comme celle qui suit issue d'un site aujourd'hui, d'une certaine manière, disparu « Marilyn Monroe... Je me devais de consacrer le premier article de ce nouveau site à la plus belle femme qui ait jamais existé.
En 1962, j'avais huit ans et, contrairement à celle de John Kennedy un an plus tard, je ne me souviens pas de l'annonce de sa mort. Bizarrement, c'est en arrivant aux alentours de l'âge qu'elle avait lors de son décès que j'ai commencé à m'intéresser à sa vie. Je crois avoir à peu près tout lu sur elle, sur son exploitation hollywoodienne, sur ses mariages ratés, ses relations avec les Kennedy, Sinatra, la Mafia et enfin sur son suicide.
A la fin des années 80, lors de deux voyages en Californie, j'ai eu l'occasion de me rendre dans le petit cimetière de Westwood, dans la banlieue de Los Angeles, où ses cendres sont déposées. Une simple plaque contre un mur, portant la mention "Marilyn Monroe 1926-1962", un petit vase rempli de roses, des dizaines de marques de lèvres, de petits mots d'amour griffonnés sur des bristols et glissés tout autour de la plaque. J'ai également pu voir sa villa du 12'305 West Helena Drive à Brentwood, là où elle décida d'en finir avec la vie. Immensément émouvant...
En fait, Norma Jeane Mortensen (son nom de naissance) est cent fois plus intéressante que la Marilyn Monroe qu'on la fit devenir; et ce qui me touche infiniment chez elle, c'est cette extraordinaire candeur qui l'a toujours caractérisée. A trente-six ans, on avait l'impression qu'elle n'en avait toujours que dix-huit... Ajoutez à cela un visage que je n'hésite pas à qualifier de plus beau du monde, un corps de rêve malgré les petites rondeurs à certains endroits "stratégiques", et une façon d'évoluer devant la caméra ou l'appareil photo qui la rendait absolument irrésistible. Des qualités qui, finalement et très simplement, expliquent qu'elle demeure aujourd'hui encore la plus grande star féminine et la plus connue de toute l'histoire du cinéma mondial!
Quarante ans aujourd'hui même qu'elle s'en est allée!... Sa fragilité, sa naïveté n'auront tenu que seize ans dans le monde cruel et sans pitié du féroce Hollywood de ce temps-là... (Il paraît que celui d'aujourd'hui est encore pire...) Sur le pas de la porte de sa villa de Brentwood figure (et figurait lorsqu'elle l'a acquise quatre mois avant sa mort) l'inscription en latin suivante: "Cursum Perficio". Deux mots prémonitoires qu'on peut traduire par: "Mon voyage se termine"... »
Un autre homme, un petit tareau toulousain, passionné de cinéma et de jazz lui avait, via une chanson, rendu lui hommage en son temps...

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