mercredi 27 avril 2011

"l'élégance du hérisson" de Muriel Barbery (1)

J'avais souvent vu le titre cité dans la presse, sur le net... alors j'ai acheté le livre un certain temps avant d'aller voir le film au cinéma, notamment parce qu'il me semblait que Josiane Balasko semblait faite pour ce rôle là... Et le livre, c'était parce que j'ai une certaine tendresse pour tout ce qui a trait au Japon et que j'aimais bien l'idée qu'il puisse exister des concierges autodidactes.
Le film, vu au moment de sa sortie en 2009 ne m'a pas déçue (même si ce n'est pas un grand film à classer dans les inoubliables). Le livre, dont j'avais différé la lecture pour quand j'aurais plus de temps libre devant moi... si! Oui, j'ose le reconnaître! Il faut dire qu'avant de rédiger ceci j'ai fait un petit tour sur le net, ce qui m'a conforté sur le fait que je n'étais pas finalement la seule.
Autant j'ai plus d'une fois souri des descriptions assassines relatives aux idées et moeurs de la faune parisienne qui vit au 7, rue de Grenelle, autant je me suis ennuyée aux longs passages plus ou moins philosophiques notamment ceux consacrés à la phénoménologie et à Guillaume d'Ockham. Mais la philosophie n'a jamais été ma tasse de thé. Alors oui, je l'avoue, j'ai eu un peu de mal à le finir, ou plus exactement à dépasser la première moitié, celle qui précède les rencontres entre les trois principaux protagonistes. Sauf que je suis incorrigible, en matière de livres comme de films,: je déteste ne pas aller jusqu'au bout. Probablement la transposition en matière de culture d'une éducation qui voulait qu'en matière de nourriture on finisse toujours son assiette.
Ce qui est l'occasion de formuler un petit regret. Dans les commentaires autour de l'ouvrage, il est beaucoup question de Renée la concierge, de Paloma la petite fille surdouée, de Kakuro Ozu, le Japonais grâce auquel elles vont se rencontrer... mais guère de Manuela Lopes, la femme de ménage portugaise qui est si douée en pâtisserie (j'aurais bien aimé que les recettes, notamment celle des tartelettes au whisky, figurent en annexe).

3 commentaires:

verveine a dit…

J'avoue que j'ai longtemps pratiqué cette discipline concernant les livres: les finir coûte que coûte sous peine de ressentir une grosse culpabilité de type judéo-chrétien ;-) (mais je n'avais jamais fait le parallèle avec le fait de finir son assiette, il y a du vrai!)

En ce qui concerne ce livre, nul besoin de me forcer et je me souviens d'avoir été enchantée du début à la fin. Je voudrais bien voir le film, il faudra que je le trouve à la médiathèque car il n'est pas en vente sur la Fr** B*x...
Si tu as aimé cet auteur, je te suggère son premier livre, Une gourmandise, qui relate les dernières heures du critique gastronomique qui vit dans le même immeuble que Paloma & Renée. On y croise d'ailleurs ces deux figures, mais cette fois-ci, en tant que personnages secondaires.

@nn@ L. a dit…

Merci Verveine pour l'idée de lecture que je garde dans un coin de la mémoire car j'ai seulement commencé à attaquer la grosse pile de livres en retard (certain depuis plus de 3 ou 4 ans :-/)
Actuellement j'ai en cours la BD de Tardi/Manchette "la position du tireur couché" et le roman "elle s'appelait Sarah" de T. De Rosnay
Au fait, j'aime bien tes commentaires de livres... qui me donnent assez souvent envie de les lire :-)

verveine a dit…

Oh, ben merci beaucoup :-)