mercredi 7 août 2013

Aimez-vous... Clémentine Mélois?

Oui, Clémentine Mélois et pas Brahms, comme l'écrivait Françoise Sagan
Piètre introduction pour parler d'une jeune femme (elle est née en 1980) qui s'ilustre dans l'art de détourner les classiques de la littérature. Depuis mars 2013 elle sévit sur Facebook, un endroit où l'on n'apprend quasiment rien d'elle puisqu'elle s'y présente comme artiste qui fait "des petits livres"... certes...
... avant d'ajouter à la case description "  « Une ironie douce amère, parfois un peu d’impertinence, des eaux dormantes qu’il vaut mieux ne pas agiter, de la tendresse et du mordant, un tout qu’il faut aborder lentement et laisser imprégner. »  Michel Salsmann. Mais encore... 
où je n'ai rien découvert de plus. ..
En surfant sur le net j'ai quand même découvert ceci: en 2004, pour son diplôme des Beaux-Arts de Paris, Clémentine Mélois était bouquiniste. Sur les quais de Seine, dans une boîte vert bouteille qu’elle s’était fabriquée, elle a présenté au jury ses livres fétiches, ceux qui l’inspirent, et les siens, ceux qu’elle fabrique. 
Et à part ça? Pas grand chose. Mais qu'importe ce qui compte c'est que c'est sur FB qu'elle se lâche le plus en distillant de superbes détournements de la littérature française. Même que quand il a fallu en choisir quelques uns pour illustre le présent billet, j'ai eu bien de la misère. Parce qu'elle a l'art de les truffer de petits détails qui tuent.* Alors il y en a 6 pour illustrer le billet, et une liste pour les autres à chercher sur le net tout en mobilisant vos connaissances au delà de la seule littérature: "Lettres de mon Jean Moulin" de Alphonse Malraux, "Mon fils" de Georges Bataille, "Vol de nuit" de Saint-Exaspéré, "le rouge et le noir" de... Jeanne Mas, "Cabernet Sauvignon" de... Maurice  Merleau-Ponty, "Tu m'oublieras" de...Rousseau, "Mycologies"de... Roland Barthes, "Maudit Bic" de... Melville, "Votre dernier mot" de ... Michel Foucault.
Et oui, la Dame a l'imagination et une vaste culture qui donne l'occasion de quelques fous-rires. Mais mais  j'avoue, il y a deux titres que je n'ai pas osé reprendre: ceux inspiré de Dante et d'Alexandre Dumas, un peu trop "olé, olé". A vous de les chercher.   
* Heureusement que dans une interview elle est expliqué le Lacan, sinon je chercherais encore.

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