samedi 10 août 2013

"L'ambulance 13" de Cothias & Ordas

J'ai parlé à deux reprises de la version BD de ce livre:
Alors quand on m'a signalé que le livre dont est inspiré la série, je n'ai pas hésité car j'avais très envie de connaître la suite des "aventures" de Louis-Charles Bouteloup, jeune chirurgien affecté sur le front à la tête d'une unité de soins, d'Isabelle de Ferlon, la jeune aristocrate lorraine devenue religieuse (à laquelle il s'attache) et Emilie Sanzay, une jeune dessinatrice issue des milieux populaires rencontrée dans une salle de dissection alors qu'il était jeune interne.
Maintenant que je la connais, et même si la plupart des héros du roman et de la BD sont des personnages de fiction, je ne sais pas si j'aurai le courage de lire le ou les volumes à venir et avoir la confirmation de ce qui est plus que probable: l’exécution d'Isabelle pour espionnage et la mort de certains autres, non de beaucoup des héros de ce roman qui parle de la guerre, avec plein de ces détails qui font comprendre à quel point la guerre de 14-18 a été une boucherie. 
Non je ne dirais pas qui survivra au delà du 29 mars 1918* entre le père Bolet (dit Satan) Bouillargues (dit Saucisse) l'ancien -boucher -charcutier, L-C Bouteloup (dit Zoiseau), Finquetti (dit Confetti) l'autre chirurgien de l'ambulance 13,  Gallas (dit Citron parce qu'il est d'origine asiatique), Maïendenberg (dit Kascher) le défenseur des ouvriers, Seagull le journaliste américain devenu pilote et Siméon (dit l'Ecaille) l'ancien proxénète.  
Un livre à lire... même si c'est un roman, en prévoyant d'aller faire une grande marche au soleil car les derniers chapitres du roman qui nous fait assister à la fin très brutale de plusieurs des héros est très sombre.
* Pourquoi cette date qui est l'un des ressort de l'intrigue? Parce qu'elle correspond a un fait qui s'est réellement passé à cette date là: un obus allemand tiré par un canon de type Grosse Bertha tomba sur l'église [ Saint-Gervais à Paris] tuant 88 personnes et en blessant 68 autres. L'obus pulvérisa le toit pendant le service du Vendredi saint. Ce fut le bombardement le plus meurtrier de la guerre.

Aucun commentaire: