On prend les mêmes (dessinateur & scénariste) et on recommence à balader notre "gourmet solitaire" dans d'autres quartiers de Tokyo et d'autres villes du Japon. Autant de prétextes pour amener ce fin gourmet (même si régulièrement il a plus le comportement d'un gourmand en ayant les yeux plus gros que le ventre!) à tester moult petits restaurants servant de la cuisine japonaise... ou étrangère (même si cette dernière est parfois très adaptée à la sauce japonaise)
Petite réserve toutefois: ces rêveries, aussi cultivées soient-elles, sont à la longue un peu répétitives. Pour reprendre ce qu'a écrit un commentateur: " les pérégrinations d’un homme qui cherche à se restaurer et qui, après moult hésitations, nous décrit avec détails les plats qu’il déguste." ... sachant que le héros ne boit pas d'alcool et un repas sans riz, pour lui, ce n'est souvent pas un vrai repas.
Et oui, le schéma est à la longue répétitif: le héros sort d'une visite chez un client, il a un petit creux et cherche à manger quelque chose. Soit il connait le quartier pour y être venu autrefois, soit il se rappelle des conseils donné par un client, soit il part à l'aveuglette et finit par en choisir un, avec appréhension car il ne veut en aucun cas se faire remarquer au milieu des habitués.Très important ça! Et une fois entré, il finit par essayer, une chose, puis une autre et se raviser en en ajoutant encore une... au point bien souvent de laisser des restes tellement il est lesté! Mais il a tout goûté et souvent tout approuvé!
Parmi toutes ses balades culinaires, j'ai eu une petit coup de coeur pour celle à Tottori, pas tant pour le menu que parce qu'il est question de Shôji Ueda dont l'essentiel de la carrière photographique s'est déroulée dans les dunes de Tottori.
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