
L'histoire? Les 25 dernières années de la vie de William Turner.
Un très beau film, à la fois au niveau visuel que ce soit au niveau des reconstitutions de scènes de la vie quotidienne durant la première moitié du 19ème siècle mais aussi dans ses tentatives de reconstitution de ce qui a pu être la source d'inspiration de certains tableaux.
Mais aussi dans la manière de raconter la vie quotidienne et le travail de celui qui est maintenant probablement le peintre anglais le plus célèbre... alors même que durant sa vie, il a été régulièrement raillé par le public mais aussi et surtout des autres peintres et personnes susceptibles d'acheter ses oeuvres. Ces dernières n'hésitaient pas au mieux à considérer que sa manière de peindre, très avant-gardiste par rapport aux impressionnistes de la fin du 19ème, découlait de ses problèmes de vue, au pire à le qualifier de fou.

Des moments très tristes aussi, comme la mort de son père ou celle de Turner dont les derniers mots seraient "The sun is God". Difficile de ne pas rendre compte de la prestation de Timothy Spall qui compose un saisissant "obèse à la démarche de crapaud, visage perpétuellement
grimaçant, grognements porcins à gogo." On est loin, très loin du photographe timide et un brin empoté qu'il jouait dans un autre film de Mike Leight: "Secrets et mensonges" et encore plus de l'autoportrait de jeunesse de William Turner.
Un très beau film donc. Et qui m'a beaucoup donné envie d'en savoir plus sur l'homme et son oeuvre.
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