Double aveu à faire à propos de ce film:
1° Je me suis lamentablement endormie pendant l'un des deux dialogues clés du film, celui du "héros" avec sa frangine.
Et oui, le voir en tout début d'après-midi dans une salle un peu surchauffée et après une nuit trop courte n'était pas forcément une bonne idée
2° J'ai nettement préféré un autre film que j'ai vu de lui, sorti en 2006: "les climats"
Et non, je ne me situe pas dans le camp des enthousiastes (Télérama, les Inrocks, Libération) mais plutôt dans celui des déçus qui parlent de film intelligent et brillant sur la forme mais ennuyeux. Certains allant jusqu'à écrire qu'il copie, sans jamais l'égaler, le style d'Ingmar Bergman et Michelangelo Antonioni. Les autres défauts évoqués ont trait à la durée du film (3 heures et 16
minutes c'est long et au final glaçant puisque toutes les scènes se passent en hiver) ainsi que les
dialogues introspectifs trop denses...où on passe beaucoup de temps à se dire: "Le personnage dit ça mais est ce vraiment ce qu'il pense, surtout le "héros", un ancien acteur?"
Parlons en du "héros": un type que j'ai eu envie au départ de plaindre avant de m'apercevoir que c'était probablement un de ces hommes qu'on appelle des pervers narcissiques. Alors autant dire que la conclusion qui le voir revenir vers sa femme en sachant qu'elle a cessé de l'aimer ne m'a que moyennement satisfaite. D'autant qu'il ramène un lièvre qu'il a tué et que cette scène m'a rappelé la fin de "Voyage au bout de l'enfer" où si, au début du film, Robert de Niro tue un cerf, à la fin, il décide de lui laisser la vie sauve. Un geste que ne fait pas le "héros" du film qui de plus reste regarder agoniser le lièvre.
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