Avec cette photo, c'est le Willy Ronis humaniste, militant ou plus exactement engagé que l'on retrouve. Et on comprend mieux la colère qui a du être la sienne le jour où il a retrouvé une autre de ses photos de ce même mineur (dont on apprend que âgé de 47 ans sur la photo il est mort de la silocose quelques mois après que Ronis l'ait immortalisé). La légende de l'autre photo empruntée sans son accord était: "l'évangélisation du monde ouvrier est elle possible?"
Ce passage du livre "ce jour-là" est d'ailleurs l'occasion d'aborder le thème des relations avec les agences de photos, photos dont le photographe n'a plus alors vraiment le contrôle, avec le risque de voir utiliser une image pour un usage auquel le photographe n'est pas d'accord.
Ronis dit à cette occasion : "Une photo n'est pas un parpaing avec lequel on peut construire n'importe quoi. Je me sens responsable de l'utilisation de mes images"
Certains photographes l'oublient.
Mais c'est aussi une question que devraient se poser plus souvent ceux qui utilisent les images d'autrui. Moi la première.
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