vendredi 29 octobre 2010

Little Jones

Jones, pour les amateurs de BD dont je fait partie, c'est d'abord le Major Jones, une superbe jeune femme Black rencontrée par le plus séduisant des amnésiques de la BD: XIII. Plus que superbe, intelligente, pleine d'humour... enfin le genre d'héroïne comme je les aime.
XIII, une série qui marchait bien, très bien même, alors comment ne pas résister à l'envie d'aller au delà du projet initial qui voulait que la série ne comporte que 13 numéros (elle en a en réalité 19 avec un n°13 qui est une sorte de "hors série") et d'exploiter le filon en confiant à d'autres scénaristes et dessinateurs la réalisation d'albums autour des personnages fétiches?

Jones est la 3ème à être concernée par ce projet, avec le récit de quelques pages de son enfance, celle d'une petite fille pauvre des quartiers noirs de Chicago.
Même si j'aime la BD, je déteste l'idée de me faire mener en bateau, alors je n'avais pas cédé pour les albums consacrés à "la Mangouste " et à "Irina". Mais comment ne pas craquer pour Jones... alors même que j'avais lu sur le net un certain nombre de critiques plutôt défavorables. J'ai acheté, j'ai lu, je suis déçue.

Et mine de rien je partage assez l'analyse d'un autre lecteur qui sur un site déclare notamment "...Si l'idée maîtresse est bonne (avec notamment la révélation du prénom à la fin mais je n'en dit pas plus), je trouve le scénario fortement gâché par la récupération de bribes d'actualité déformées et sorties de leur contexte qui peuvent confiner à la dénonciation calomnieuse...
...Au final nous avons un mauvais pot pourri entre l'histoire de Martin Luther King, de Malcom X et de Polanski, ayant inspiré des personnages présentés sous des jours plus que tendancieux."

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