samedi 5 janvier 2013

Vers la fin de la presse écrite?

C'est une nouvelle dont le web a assez peu parlé, sans doute pour ne pas davantage enfoncer le couteau dans la plaie, mais fin décembre, un magazine hebdomadaire a été publié pour la dernière fois en version papier.
Des magazines, il en naît (rarement désormais) et il en meurt (plus souvent) régulièrement. Mais ce qui est notoire dans le cas présent, c'est le magazine concerné, "Newsweek", est une institution, tant aux Etats-Unis qu'en Europe car il
- était publié depuis près de 80 ans 
- ne cessera pas pour autant son activité puisqu'il continuera d'exister, mais uniquement au format "internet"
Les causes de cette évolution? D'une part la chute des ventes directes (liée notamment à l'explosion de la presse gratuite) et des revenus publicitaires. Et d'autre part le nombre croissant de lecteurs qui se tiennent au courant de l'actualité via la presse... en ligne. Un chiffre qui, aux Etats-Unis, s'élèverait à 39% .
Est-ce une bonne ou une mauvaise chose? Je ne garderai bien de porter un jugement sur la question. Une chose est certaine, si je n'ai toujours pas été convertie à la lecture de livres sur une tablette numérique, je fais partie de ces internautes qui, après avoir eu recours aux gratuits - même si ces derniers se contentent bien souvent de reprendre les dépêches AFP- consultent désormais la presse via le net. Et pas uniquement pour des raisons écologiques.
Seul petit regret: dans 15 ou 20 ans, les amateurs de romans policiers auront peut-être du mal à comprendre pleinement ce que représente le fait de devoir "plonger" dans les archives papier des journaux.

2 commentaires:

caphadock a dit…

C'est une déchéance. On va vers un monde sans journaux, sans livres, sans photos, rien que des tablettes même pas en chocolas

Marwan a dit…

Je ne suis pas tout à fait d'accord, Caphadock.
Possesseur d'une tablette depuis peu, je me suis surpris à acheter et lire notre quotidien local à plusieurs reprises, parce que je peux l'avoir à tout moment, y compris lorsqu'il fait tard et que tous les marchands de journaux sont fermés.