mercredi 10 juillet 2013

A Paris, le parc Georges-Brassens (2)

L'autre intérêt de ce parc, ce sont les quelques statues modernes que l'on peut y voir. Quelques, car le parc ne fait que 8,7 hectares (dont 1 200 m² de vignes)
Il y a d'abord celle de Georges Brassens lui même (en fait sa tête sculptée par André Greck) que l'on peut voir en haut à gauche du bassin de la criée, lorsqu'on remonte un peu vers la roseraie. Pas évident à trouver le bonhomme car il est tout en haut de la pelouse, près de la haie, et donc un peu à l'ombre. Un peu surprenant pour un méridional, sauf si on se rappelle que l'homme était un modeste.
Et puis à l'entrée Est, il y a le fort des halles. Enfin c'est ainsi que je l'ai appelé cet homme qui porte un quartier de boeuf sur son épaule, discret renvoie à ce que furent les halles sous lesquels il a été installé: celles d'un abattoir. Le véritable nom (enfin celui sous lequel elle est identifiée sur wikipedia) de cette eouvre d'Albert Bouquillon est "le porteur de boeuf"
Les sculptures les plus impressionnantes, notamment par leur réalisme, restent cependant les deux boeufs (pardon, taureaux) qui, de leur piédestal, surplombent l'entrée principale du jardin. Réalisés par Isidore Bonheur, il semblerait qu'ils aient été déplacés depuis la place du Trocadéro. Renseignements pris
il n'en est rien. Leur ressemblance est bien réelle puisque seule la position de la queue (soudée postérieurement) permet de les distinguer.
Dernière statue visible, le petit âne et sa carriole fleurie de François-Xavier Lalanne dont les oreilles sont toutes dorées à force d'avoir été caressées par les enfants.

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