Il est loin maintenant le temps où, aidée par la grand-mère paternelle de mes enfants, nous "semions" dans le jardin des confiseries chocolatées, avec en général un sujet un peu plus volumineux choisi en fonction des goûts de celui à qui il était destiné. Pour l'un c'était le nougat, pour l'autre les petits oeufs avec une sorte de confiture (et non la trop sucrée "liqueur") pour le 3ème la pâte d'amande.
Ou même celui où ce sont les enfants eux même qui l'un après l'autre partaient en expédition avec une réserve de surprises qu'ils cachaient et qu'il appartenait aux deux autres de trouver. Dans cette variante, ce jeu de cache-cache un peu particulier n'avait pas manqué de générer quelques protestations quand l'un des sujets était placé dans un endroit peu facile d'accès (genre: la haie de pyracantha aux redoutable épines) et fou-rire lorsque le soleil un peu plus vif avait commencé à faire fondre un lapin sur un rebord de fenêtre.
Il faudra attendre maintenant plusieurs années avant de recommencer la chasse aux oeufs: qu'ils ne deviennent propriétaires de leur propre maison* et surtout parents d'enfant(s) pouvant en explorer le jardin.
En attendant, pour les gourmands on cherche un sujet qui puisse coller à ce qu'ils sont, ou qui corresponde aux relations qui nous unissent. Non pas de cloche qui pourrait être mal interprétée! Mais pour l'une ce sera une mère poule avec ses petits poussins et pour l'autre une "boite" en forme marguerite garnie de chocolats .
Et pour illustrer le billet, quelques unes des pièces inventées par un chocolatier initialement installé à Quimper et qui, depuis, a installé de nombreuses boutiques dans l'ouest de la France (dont une à Nantes) mais aussi à Paris: Georges Larnicol**.
* Cela fait maintenant plus de 7 ans que je vis en appartement sans éprouver la moindre envie de me coltiner de nouveau les contraintes impliquées par la possession d'une maison
** http://www.chocolaterielarnicol.fr/index.php
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