mardi 10 août 2010

Afghanistan

C'était hier matin, en ce 9 août, jour de la St Amour, au moment de rédiger le billet du jour avec les photos de couples célèbres où les femmes affichaient de sacrées personnalités, j'hésitais sur la teneur de ce que serait le billet du lendemain.
Et puis ce fût le soir avec, juste après avoir quitté le travail, un titre de France 24 qui "paraît" sur Facebook: en Afghanistan, une femme, après avoir reçu 200 coups de fouet, aurait été exécutée par les talibans avec une balle dans la tête pour cause de d'adultère. Bien difficile d'être assurée de la fiabilité des données tant l'identité, l'âge, le statu (veuve ou non) enceinte ou ayant tué son enfant... variaient.

Un rapide tour sur le net, histoire d'en savoir plus, révèle alors deux autres actualités sur ce même pays.
Il y a d'abord la référence à la mort de 10 humanitaires d'une ONG présente dans ce pays depuis 1966, assassinés parce que accusés de prosélytisme!
Et puis il y a la page de couverture du Time où "pose" ce qui pourrait être une très jolie jeune femme afghane... si l'on faisait abstraction du fait qu'elle a eu le nez et les oreilles coupés par des membres de sa propre famille avant que cette dernière ne l'abandonne comme morte en forêt. Son crime à elle, avoir voulu fuir sa belle-famille qui la maltraitait.

Alors? Alors la réponse à la question: "Faut-il réellement que les troupes présentes partent? " devient encore plus d'actualité sans qu'il soit pouvoir être certain que la réponse qui sera apportée sera plus adaptée que celle qui ne sera pas retenue

3 commentaires:

Françoise salpglossis a dit…

Oui, c'est vraiment terrible, de savoir cela, n'est ce pas.... le moyen age, au 21 unième siècle. Et comme on se sent impuissants, nous devant ça...

Ganesh a dit…

Je crois que la guerre est perdue pour les américains. Y laisser des armées ne fera qu'augmenter le nombre de morts.

@nn@ L. a dit…

Françoise, Ganesh, chacun à votre manière vous illustrez le regard que l'on peut avoir sur ce pays et avec le recul, je serai bien en peine de dire ce qui serait bon.
Qu'il y reste une présence: oui, militaire: non