dimanche 13 mars 2011

le hasard et la photographie

Les jours où le soleil se couche derrière la cheminée de l'ancienne raffinerie de la Beghin-Say sur l'île Ste Anne sont rares dans l'année, très rares même. Tout au plus 6 à 8. Et la probabilité qu'il fasse beau ces jours là diminue d'autant plus que cela se situe vers la fin de l'hiver ou de l'été, à des moments où la météo est en général instable. Si l'on y ajoute que dans l'appartement les pièces de vie sont orientées au sud-est, il était quasiment impossible d'assister à un coucher de soleil à ce moment.

Et pourtant, bien que ne vivant dans cet appartement que depuis un peu plus de 3 ans, c'est arrivé le 26 février dernier.
En fait j'ai juste eu le temps de faire un saut dans ma chambre pour récupérer l'appareil photo en songeant à ce film étrange de Kieslowski: "le hasard". Un film déroutant qui est bâti autour de 3 possibilités, trois destins: en Pologne, dans les années 60/70 un jeune homme après la mort de son père, veut prendre un train. Il a 3 possibilités:
- courir et l'attraper... et devenir un militant communiste
- courir et être empêché de monter dedans... et devenir un militant catholique
- ne pas courir, renoncer à le prendre et rester dans la ville qu'il voulait quitter pour y devenir un médecin qui refusera de s'engager aux côtés de quelque parti qui soit mais...

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