Ce grand musée c'est celui de l'Histoire de l'Art de Vienne dont la "vie" a été capté durant les travaux qu'il a connu afin de rénover une de ses ailes. ça commence donc avec l'enlèvement de quelques oeuvres emblématiques avant de s'achever avec l'inauguration officielle.
Pour dire vrai, je me suis un peu ennuyée durant ce film, au point, je dois l'avouer, de faire des micro-sommes à plusieurs reprises. Oui, oui, je me suis à plusieurs reprises endormie. Et j'en suis ressortie plus du côté de la critique parue dans le journal "Le Monde" :"un film d'entreprise peu convainquant" que de celle de l'hebdomadaire "Télérama": "A travers le quotidien du personnel du Musée, restaurateurs,
surveillants, directrice, responsable financier et leurs mini-drames, le
spectateur découvre la passion et l'ardeur que chaque membre met au
travail afin que les 600 000 visiteurs annuels gardent un souvenir
impérissable de leurs venues."
En soi l'idée est intéressante:
- sauf que j'ai vu le film en VO (majoritairement allemand sous-titré français) d'où un temps moindre consacré à l'observation des oeuvres dont certaines sont fort belles
- sauf qu'à aucun moment du film, mis à part lors du générique final on ne sait qui sont les personnes qui apparaissent à l'écran et où elles se situent dans l'organigramme du Musée. A nous de deviner et comprendre qu'il y a là la directrice générale, le directeur financier, des responsables de collections, des restaurateurs, des gardiens... ce qui pose problème car on comprend parfois trop tard les enjeux de certains dialogues
- qu'à aucun moment les oeuvres ne sont resituées, notamment celles du cabinet des curiosités comme cette superbe goélette en principe animée, et que du coup je n'ai reconnu que l'oeuvre qui figure sur l'affiche du film: "la tour de Babel" de Brughel
Ne restent au final que certaines images, parfois pleines d'humour (mais pas toujours): l'homme d'entretien qui passe l'aspirateur sous la feuille de vigne-cache sexe d'une statue antique, l'ouvrier qui dans une salle vide assène un violent coup de piolet pour défoncer le parquet ancien, le restaurateur qui sue à grosses gouttes et jure car il n'arrive pas à remettre en place le mécanisme de la goélette, les responsables de collection qui découvrent que leur budget est amputé car ils ont anticipé des travaux non validés par le directeur financier etc...
Et une idée: l'art, aussi belles que soient les pièces présentées, est soumis à des contraintes budgétaires et à la logique du marché.
Et une idée: l'art, aussi belles que soient les pièces présentées, est soumis à des contraintes budgétaires et à la logique du marché.
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