Chaque fois que j'ai affaire aux souris, J'ai envie de donner ma langue au chat, Les souris, vous le savez, je les chéris, Je les adore mais dès que j'avance là, Pat pat pat pat patatras
La dernière en date qui m'ait souri, Elle était rose comme la fleur du pêcher Aussi sec j'y vais de mon pot pourri, Miaou j'y ronronne un couplet bien troussé, Pat pat pat pat pas tricher
- Viens, c'est bath, sous ma patte,
Ah! mais qu'est-ce que j'avais pas fait là! Elle sort ses griffes:
- Ramène pas ta fraise raminagrossebite
- Ramina quoi? Qu'est-ce que vous dites?
- J'ai dit: bas les pattes phallocat
Et là-dessus je la revois pas plus tard qu'hier, Avec un vieux matou-vu de gouttière, Pat pat pat patibulaire
Un escogriffe, Un trafiquant de poubelles, Et qui persifle, En se tapant les bluebells, Toutes les plus belles, Les voilà électrisées, Par ce mal rasé, Cet affreux minet, Commence à me miner, Devant mon pif, Il les allonge une à une, Écorché vif, Je miaule sous la lune, J'en perds pas une De leur charivari, Bande de pourris, Faites vos cochonneries, En catimini, Vaches j'en crache, Mes moustaches
Aussi si je vire un peu misogyne, Vous conviendrez que la chose s'explique, Elles me foutent les blues avec son blue jeans, J'en suis devenu un cat pathologique, Pat pat pat pat pathétique
Chaque fois que j'ai affaire aux souris, J'ai envie de donner ma langue au chat, Les souris, vous le savez, je les chéris, Je les adore mais dès que j'avance la, Pat pat pat pat patatras,
Pat pat pat pat patatras
Pat pat pat pat patatras
4 commentaires:
Miaou
J’ai eu, dans ma vie, un chat.
C’était lors de mon service en Algérie
Il était tout jeune, espiègle et délicat
Sauf lorsqu’il attrapait les souris.
En manque d’imagination je l’appelais Miaou.
Il m’avait apprivoisé en venant on ne sait d’où.
Toujours collé à mes basques
Je m’amusais de ses frasques
Mais à l’armée la mutation est venue
Je pense que mes copains en ont pris soin
Et qu’il n’a jamais manqué de rien
Mais pour moi, à tout jamais Miaou a disparu
Depuis je n’ai plus eu de chat
Je n’ai plus voulu de chat
Car le souvenir m’en empêcha
Et m’en empêchera jusqu’à mon trépas
Là je reverrais, peut être Miaou.
Pat pat pat patatras....
* Savez-vous à quoi m'a fait penser votre texte caphadock? à ce poème que les enfants avaient appris à l'école quand ils avaient 6 ou 7 ans, poème qu ie pouvait que plaire à la gourmande amatrice de chats que je suis:
Mon petit chat de Maurice Carême
J'ai un petit chat
Petit comme ça,
Je l'appelle Orange.
Je ne sais pourquoi
jamais il ne mange
Ni souris ni rat
C'est un chat étrange
Aimant le nougat
et le chocolat.
Mais c'est pour cela,
dit tante Solange
Qu'il ne grandit pas
Autrement il y a des nuits où Chibi m'emm*** beaucoup (il est très envahissant) mais il y a aussi des jours où je me dis que je serai très triste le jour où il ne sera plus là à m'accueillir le soir en miaulant comme un fou plus avide de caresses en réalité que de croquettes
* "Rouaawwww Myosotis"
C'est bien ici, après avoir lu les autres billets, que ma halte se fait sereine (sourire)
Mais de cela vous vous en doutiez (rires)
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