dimanche 20 décembre 2009

Camille Claudel (suite)

Et puis quelques années plus tard il y a eu le film (largement? inspiré du livre) avec Isabelle Adjani et Gérard Dépardieu. Film apprécié mais sans plus faute d'accrocher avec Gérard Depardieu, ogre du cinéma qui comme d'autres arrivés à son niveau, se contente trop souvent de faire du Depardieu.








Peut-être est-ce à ce moment là que Camille a cessé d'être dans l'ombre de Rodin, qu'elle a existé en tant que telle en n'étant plus celle qui suit l'homme de l'âge mûr qui toujours restera avec sa femme plutôt que d'aller avec celle qui fût son élève, son modèle, son aide, sa maîtresse... avant d'être une histoire passée.
Histoire que retranscrivent bien les deux oeuvres qui suivent et sont connues, selon la manière dont elles sont présentées au public sous le titre de "l'âge mûr" ou de "l'implorante".

S'il ne fallait retenir qu'une oeuvre d'elle, que je privilégie au pourtant si célèbre "Baiser" d'Auguste Rodin, ce serait "Sakuntala" dont je préfère nettement le titre un peu mystérieux, inspiré semble t il d'une légende indienne, à celui de qui lui sera aussi donné plus tard: Vertumme et Pomone, même si semble t il la seconde histoire s'est mieux achevée.

Le visage de la Femme est si beau dans l'abandon qui est le sien...

2 commentaires:

caphadock a dit…

Comment choisir dans l'œuvre de Camille Claudel ?
Rodin s'est il rendu compte du trésor qu'il avait à ses pieds ?
En tout cas à Orsay je ne peux passer devant Camille sans qu'une larme furtive ne sorte de mes yeux.

@nn@ L. a dit…

Dans tout artiste que l'on aime, peut-on d'ailleurs choisir une oeuvre caphadock?
C'est la question que je me posais récemment sur facebook où dans un groupe de discussion il était demandé quelle était notre oeuvre préférée parmi les chansons de Georges Brassens. Tout comme beaucoup d'autres avant moi, ce ne sont pas un mais plusieurs titres que j'ai cités.