... et lumière

Avec cette image souriante trouvée parmi les photos d'un groupe qui sur Facebook regroupait les personnes aimant les massages... Les chats aussi apparemment Bon d'accord, quand on regarde de plus près, celui qui est massé à l'air un peu crétin (un peu comme ce chat qui figure sur je ne sais plus quelle marque de nourriture en boîte pour chats) avec son sourire niais et celui qui masse n'a pas l'air à la fête ...

Ombre...

C'était la semaine dernière, à l'occasion de la discussion devant l'assemblée nationale d'un texte visant à élargir la notion de violence conjugale en l'étendant aux "violences psychologiques". Il y avait dans un journal quelques extraits d'interviews et l'article se terminait par ce constat terrible d'une femme: "J'aurais préféré qu'il me frappe. Au moins un bleu ça part, alors que les mots restent gravés"

Un difficile vie de chat

"Ne me regarde pas ainsi! Je sais que dehors il y a de la pluie et du vent! Mais désolé, la place est prise!

Signé: Chibi dans les replis de la couette

Raymond Devos: jongleur de mots

Définition du comique selon Raymond Devos: "Un monsieur qui prend sur lui certains ennuis pour en débarrasser les autres".

Oui, non, enfin pas vraiment dans le sketch qui suit et qui est une parfaite illustration des textes qu'il a écrit, peaufinés... et qu'il trouvait le moyen d'interpréter en donnant l'impression de les improviser! Parmi ceux figurant sur le net, le "Mon chien c'est quelqu'un" ayant déjà été déposé ici même, c'est finalement "le mille-feuille" que j'ai retenu:

http://www.youtube.com/watch?v=nBwacdIX5jA

parce qu'il en existe un enregistrement vidéo, qu'il trouve le moyen de faire rire de quelque chose de grave (la faim/fin)... que je suis gourmande (dans ce sketch plusieurs gâteaux sont cités) et qu'hier soir j'ai mangé des pâtes... mais pas des "don Papillo"! Que Raymond Devos et l'imitateur de Fernandel me pardonnent!

Bridge over troubled water

When you're weary
Feeling small
When tears are in your eyes
I will dry them all

I'm on your side
When times get rough
And friends just can't be found
Like a bridge over troubled water
I will lay me down
Like a bridge over troubled water
I will lay me down

When you're down and out
When you're on the street
When evening falls so hard
I will comfort you

I'll take your part
When darkness comes
And pain is all around
Like a bridge over troubled water
I will lay me down
Like a bridge over troubled water
I will lay me down

Sail on Silver Girl
Sail on by
Your time has come to shine
All your dreams are on their way

See how they shine
If you need a friend
I'm sailing right behind
Like a bridge over troubled water
I will ease your mind
Like a bridge over troubled water
I will ease your mind

Quelques pancakes venus du pays du Coca

Remontée dans le temps, dans les années 73/75, quand je découvrais Simon et Garfunkel, ces deux chanteurs folk dont on oublie souvent les prénoms: Paul et Arthur, tellement leurs deux noms sont associés au point de presque en former un troisième.
Associés... mais bien souvent séparés car s'ils sont nés l'un et l'autre sur la côte Est, en 1941, à trois semaines d'écart, ce n'est qu'à la 3ème tentative que le groupe s'est vraiment cconstitué, en 1965, après le succès de "the sound of silence"). Et dès 1970 le duo s'est séparé alors que "Bridge over trouble water" était en tête du hit parade.
Ils se retrouveront cependant régulièrement, notamment en 1981 à Central Park.

Plein de petites madeleines donc, non, pancakes, piochées dans la boite youtube.com

Il y a Mrs Robinson dont plusieurs extraits du livre qui l'ont inspiré figuraient au programme du bac, avec des photos tirés du film (mais pas la plus connue, établissement catholique oblige!)

http://www.youtube.com/watch?v=atnpanRnmCM

Mais il y a aussi cette version de the sound of silence enregistrée au festival de Monterey, un lieu culte

http://www.youtube.com/watch?v=h-S90Uch2as

Sont un peu moins connues: the boxer

http://www.youtube.com/watch?v=Ooq3mdENSVQ

et scarborough fair

http://www.youtube.com/watch?v=0pUaG27q3f8

qui donnent l'une et l'autre l'occasion à ceux qui les ont déposées de rendre hommage, le 1er qui a assisté à un certain nombre de leurs concert, aux deux chanteurs, et le second à Miyazaki, ce dessinateur japonais dont l'ambiance n'est effectivement pas sans rappeler celle de la chanson.

En fait, ces deux chanteurs, si dissemblables physiquement, restent malgré les années des amis dont on sent la complicité dans le dernier morceau choisi pour aujourd'hui: old friends

http://www.youtube.com/watch?v=BPTOY8FrvNw

Pour aujourd'hui car parmi les nombreuses chansons il en reste une, mais elle sera pour demain.
Une mais laquelle? Non ce n'est pas "April" qui a déjà eu droit à un billet... Alors laquelle?

Les rencontres ratées...

Gabriel Yacoub en est une. Raté à deux reprises d'ailleurs
- D'abord à ses débuts, tels que les mentionne Wikipedia
"Gabriel Yacoub est un chanteur, auteur-compositeur-interprète français né à Paris le 4 février 1952.
Très tôt intéressé par la musique, il commence à y travailler en accompagnant Alan Stivell à la guitare, au banjo, au dulcimer et au chant. En 1974 il fonde le groupe Malicorne, qui reprend d'une manière originale, personnelle et actuelle des airs et chansons traditionnels. Avant la dissolution de Malicorne en 1982, il entame dès 1978 une carrière solo."
- Et puis en 2002 lorsqu'il a collaboré à la B.O.F."le peuple migrateur" dont a plus été retenue ne serait-ce que "to be by your side" écrit et chanté par Nick Cave sur une musique de Bruno Coulais.

Raté aussi le groupe Malicorne

http://fr.wikipedia.org/wiki/Malicorne_%28groupe%29

http://www.gabrielyacoub.com/fr/disque/albums.php?idAlbum=2

et Alan Stivell

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alan_Stivell

http://www.alan-stivell.com/

et Dan Ar Brazz

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dan_Ar_Braz

http://www.danarbraz.com/

... ce qui, pour les deux derniers, est un peu le comble pour quelqu'un originaire de Bretagne et dont le prénom officiel renvoie au plus célèbre des saints irlandais. Mais bon, la Bretagne de Rennes, c'est une Bretagne éloignée de la mer et il y a des siècles qu'on n'y parle plus le breton.

Et puis, les grandes années où ceux là se faisaient entendre, ce sont d'autres sonorités, d'autres paroles qui berçaient mes oreilles: celles des 3B: Brassens, Brel, Barbara... que m'avaient fait connaître et apprécier un jeune homme brun aux yeux très bleus.
Il m'avait aussi franchir l'Atlantique et aimer un duo dont beaucoup de chansons me plaisaient... sans que je n'en comprenne les paroles. Mais ceci est une autre histoire.

Océans ...

"the ocean will be for evermore"*

* Une tentative de traduction plus tard demain et dans les jours qui suivront

even though voices be quiet, slumbering in deep-sea trenches, one can hear a rumbling thunder merging into the endless skies

dancing for joy in a wind of splendour that will keep blowing for evermore

crawling through waves, pebbles and seaweed, entwined amongst the sand shades of the unknown with no equation, shells on the wasteland from the floor of the ocean, fathoms of greatness, a place where no man can be

the truth of the ocean the open space light out, wanderlust for evermore

ancient monsters, fairy fish will arise from the dawn of time

restless souls of sailors of days gone-by keep wandering in liquid peace deep in the dark, ploughing the sea, reach out to eternity and none of them will call the beasts other than by their own true name

the widow will wait for the sun to come out

the ocean will be for evermore

ancient monsters, fairy fish will arise from the dawn of time, some of them threatened, some extinct, dissolved in mystery

shipwrecks and prayers banners of old storms and man for evermore

ancient monsters, fairy fish will arise from the dawn of time, some of them threatened, some extinct, dissolved in mystery

many more will be spared to tell the endless tale of water and man of giving and taking, teaching and learning, of hunters and of prey

dancing for joy in a wind of splendour that will be blowing for evermore

Gabriel YACOUB

Bien que les voix soient calmes, sommeillant au fond des fosses marines, on peut entendre le tonnerre grondant se mêlant dans les cieux infinis

Dansant de joie dans un vent de splendeur qui ne s'arrêtera jamais de souffler

Rampant à travers vagues, cailloux et les algues entremêlés de sable aux couleurs changeantes d'un inconnu inexplicable, coquillages sur le fond dévasté des fonds marins... un lieu où aucun homme ne peut aller

La vérité de l'océan, l'espace infini, illumine l'envie de voir le monde à jamais

Des monstres antiques, le poisson magique émergera de l'aube du temps Les âmes tourmentées des marins d'autrefois continuent d'errer dans une paix liquide, profond dans l'obscurité, arpentant la mer en recherche de l'éternité et aucun d'eux ne pourra appeler les bêtes d'autres noms que les leurs

la veuve attendra que le soleil émerge

l'océan existera à jamais

Des monstres antiques, le poisson magique émergera de l'aube du temps...

Des monstres antiques, le poisson magique émergera de l'aube du temps...

...

Dansant de joie dans un vent de splendeur qui ne s'arrêtera jamais de souffler

Il y a parfois des titres, des bandes-annonces avec des musiques qui donnent envie de voir ou revoir un film.

Tel est le cas de celle de "In the Mood for Love".
Film vu une seule fois, qu'il faudrait revoir pour sa fin, si étrange... et dont la musique-clé, la valse triste restera désormais toujours associée à la marche à la fois pudique et terriblement sensuelle de Maggie Cheung qui, dans ses robes en soie chinoise des années 60', passe et repasse devant Tony Leung.

http://www.youtube.com/watch?v=fC7_QdLwcJw

Et puis plus récemment il y a eu "Océans", avec là un paradoxe: la musique de ce film est de Bruno Coulais, celui de "Microcosmos", de "Himalaya, l'enfance d'un chef", des "Choristes" mais là c'est une chanson de Gabriel Yacoub ...
une chanson qui semble davantage marquer: une de ces chansons qui donne envie de se replonger dans l'anglais... même quand on est peu douée pour les langues

http://www.youtube.com/watch?v=hHZUIBck_N8

Malgré les années passées, la Belle garde un charme fou

Même si elle a joué d'autres rôles marquants, comme celui de la femme torturée qui cherche à se venger de son ancien tortionnaire dans "la jeune fille et la mort" ou la cadre active que Melanie Griffith parvenait à évincer dans "Working girl", ou encore la scientifique Dian Fossey de "gorilles dans la brume", Segourney Weaver restera d'abord le Lieutenant Ellen Ripley, la seule femme qui a pu survivre à ses 4 rencontres avec des Aliens.

En effet, après "Alien, le 8ème passager" en 1979, il y a eu en 1886 "Aliens, le retour" où elle sauvait une petite fille, l'unique survivante d'une colonie installée à tort sur la planète visitée dans le 1er opus.

Et puis ça a été en 1992: "Alien" où elle atterrit sur une planète/prison qui n'accueille que des délinquants sexuels masculins. Sans perdre de son charme, elle ose alors s'y raser le crâne et, "enceinte", se suicide même à la fin pour éviter de donner naissance à une reine alien.

On pouvait alors penser la série définitivement close. C'était oublier l'imagination fertile des scénaristes qui via le clonage la font revivre en 1997 ... et même se multiplier au point de rencontrer... son petit-fils.

La question est maintenant: y aura-t-il un 5ème "Alien" pour cette grande actrice (elle mesure 1m82) qui a eu 60 ans le 8 octobre 2009 et garde beaucoup de charme?

Une chose est certaine, elle a marqué l'histoire du cinéma de science-fiction et c'est probablement pour cela que James Cameron, qui avait déjà travaillé avec elle, lui a confié dans son film "Avatar", le rôle de Grace Augustine, cette scientifique humaniste qui s'immerge régulièrement dans la peau d'une Na'vi et meurt même parmi eux.

la Belle et la Bête

La rediffusion du film "la guerre des étoiles" a remonté en surface le souvenir d'un autre film choc: "Alien, le 8ème passager" qui dès le départ accrochait le cinéphile avec le sous-titre du film: "Dans l'espace personne ne vous entend crier". Tout un programme.

Film vu à sa sortie, en 1979... en intégralité et revu depuis lors plusieurs fois mais au fur et à mesure des séances, je regarde de moins en moins loin dans le film alors même que je connais la fin. Désormais je craque en général au moment de la scène du repas avec les spaghettis...mitonnés al dente sauce Ridley Scott.

Ah que le réalisateur joue bien avec nos nerfs en ne montrant la bête dans sa version adulte que le plus tard possible, avec quelques morceaux de bravoure comme lorsque le mécanicien se fait tuer. On ne voit quasiment rien, juste les réactions du chat qui assiste à la scène, un grand cri et des bruits de chaîne lorsque l'Alien emporte le corps. Mais on le comprend car Alien est vraiment laid et TRES dangereux pour les humains.

Autre scène choc quand à la fin du film Ripley/Sigourney Weaver, dans une tenue qui avait conduit le copain de fac assis à côté de moi à émettre un petit grognement de satisfaction, s'aperçoit qu'Il est là avec elle dans la navette de survie. Dans la salle nous étions tous accrochés dans nos fauteuils avant quelques minutes plus tard pousser un gros soupir de soulagement quand Ripley s'endort à côté de son chat.

Une belle fin...

"Luke, je suis ton père"

S'il est une phrase mythique dans la série Stars Wars, c'est bien celle-là.
Figurait-elle dans le film diffusé hier soir? Non semble-t-il puisqu'il s'agissait de l'épisode IV, le tout 1er vu et auquel j'ai emmené les enfants lors de sa ressortie cinématographique courant 1998, juste avant que l'épisode de la seconde trilogie (I à III) ne soit diffusé au cinéma.

Assez étonnant de voir comment au fil du temps les personnages qui retiennent l'attention évoluent.
1977, lorsque le film a été vu avec une amie, nous étions éblouies toutes les deux en sortant de la salle, au point que je me rappelle encore très bien où elle se situait à Rennes et le temps qu'il faisait. Elle avait retenu Harrison Ford et moi le fadasse Mark Hamill (erreur de jeunesse)

En 98 ou début 99, c'est sur une vieille copie dans un multiplexe du centre ville de Nantes qui cassait les prix que les deux aînés ont découvert avec moi la magie "Stars Wars". Cette fois-là c'est le personnage de Han Solo et ses relations "piquantes" avec la Princesse Leia qui ont retenu l'attention.






Et maintenant?

Il se pourrait peut-être que ce soit "Dark Vador" :-) Dark Vador et pas Anakin Skywalker. Sans doute est ce pour cela que la seconde trilogie ne m'a pas accrochée: il est des mystères qu'il vaut mieux ne pas connaître et en expliquant le passage de l'un à l'autre, Lucas a fait perdre un peu de la magie à son film.

"C'est lundi, c'est ..."

Non ce n'est pas "ravioli" comme dans "la vie est un long fleuve tranquille" mais "C'est lundi, c'est Chibi" qui je l'espère ne reprendra pas avant que je parte au travail une pause similaire sur le lit parce que sinon j'aurai beaucoup, mais alors beaucoup de mal à résister à l'envie d'en faire autant que lui.
Allez, encore une semaine à tenir!

En attendant pour ceux qui pour une raison ou une autre peuvent rester tranquillement chez eux aujourd'hui...

Invitation à la sieste

Début de l'année du tigre

L'année du Tigre débute en France dans la nuit du 13 au 14 février 2010 à 3h(solaire) du matin soit à 5h (heure légale).

L’année du Tigre est une période d’intense activité, marquée par le changement. Tout au long de l’année, la technologie en général et plus particulièrement les technologies de l’information connaîtront encore des progrès importants.

Mais au fait qui sait d'où vient cette tradition des douze signes "animaux" des chinois? D'une légende racontée dans le manga "Fruits Baslet" et qui peut être résumée ainsi:

"Une nuit de Nouvel An, l'Empereur de Jade invita tous les animaux de la terre à lui rendre visite. Seuls, douze d'entre eux obéirent. L'énergique buffle ouvrit la marche tout le long du chemin, mais il ne s'était pas aperçu que le rat, rusé, s'était perché sur lui. Au moment d'arriver devant l'empereur, le rat sauta devant le buffle et l'empereur le vit en premier.

Arrivèrent ensuite le Tigre souriant, le Chat (ou lapin) prudent, l'étincelant Dragon, le sage Serpent, le Cheval talentueux, la Chèvre sensible, le malin Singe, le Coq fier, le Chien fidèle et pour finir le Cochon scrupuleux.
En guise de remerciement, Bouddha instaura une année « symbolique » en l'honneur de chacun de ses visiteurs Et il décréta que chaque nouveau-né hériterait désormais des caractéristiques de l'animal de son année de naissance."

Laureline... ah Laureline...

Laureline apparaît initialement comme une sauvageonne vivant dans la forêt d'Arelaune, sur la Terre du Xe siècle. Ramenée par Valérian à Galaxity, elle intègre à titre exceptionnel le Service Spatio-Temporel en 2721 et devient sa coéquipière, avant d'être sa compagne. Valérian et Laureline forment rapidement un vrai couple.

Des scènes de jalousie dans Brooklyn station terminus cosmos font suite à leur premier baiser dans L'Empire des mille planètes et leur vie commune est officialisée à la première case des Foudres d'Hypsis.
Pour Christin et Mézières, Laureline au début n'est pas un faire-valoir de Valérian. Mais au fil des albums, elle devient l'héroïne centrale de la série allant même dans les albums qui font partie de la quadrilogie finale, pour le laisser passer pour son employé. Et dans le dernier album c'est elle qui choisira le lieu et l'époque où ils quitteront à jamais Galaxity.

Entretemps c'est elle qui non seulement le tirera bien souvent du pétrin dans lequel il se fourre en homme d'action souvent trop pressé, mais elle sera aussi souvent sa conscience, ne manquant jamais l'occasion de s'engager moralement et physiquement auprès des rejetés, exclus etc...

Amour, photo & poésie

Normalement il aurait du y avoir un billet consacré à Laureline, oui la Laureline de "Valérian et Laureline, agents spacio-temporels" du duo Christin/Mézières mais il faut parfois du temps pour rédiger des textes et les mettre en page, d'autant que ce matin il y a eu un petit coup de coeur en regardant la presse en ligne.

Depuis une bonne quinzaine de jours, sur le site de ma ville.com avait été lancé un concours de la plus belle photo de baiser d'amoureux et le résultat est tombé. Et cette photo d'un certain Antoine Clavero , pour des tas de raisons qu'il n'est pas forcément nécessaire d'expliciter me plait bien.

Elle est revenue!

Certes les paysages sont jolis avec elle, surtout lorsque comme actuellement il fait soleil, mais elle est froide, et quand elle fond c'est humide ET froid ... et pour finir boueux.

Alors non, je persiste et signe: je suis née sous le signe de l'été alors la neige symbole même de l'hiver: je n'aime pas!

Pause

Il y a des jours comme ça où beaucoup de choses sont en attente.

Alors on fait comme cette plume on attend qu'un souffle de vent décide

Valérian et Laureline

Au départ la série s'appelait "Valérian, agent spacio-temporel". C'était en 1967, lors de sa pré-publication dans la revue "Pilote", 3 ans sa publication chez Dargaud.
Le résumé fait par Wikipedia correspond assez bien à la réalité de leurs aventures durant la 1ère période de la série.
"Valérian et sa compagne Laureline sont des agents du Service Spatio-Temporel (SST) de Galaxity, une mégapole terrienne et la capitale au XXVIII^e siècle d'un empire galactique. La Terre est devenue, à la suite d'un âge noir, l'une des grandes puissances cosmiques. Les agents du SST se déplacent dans le temps et dans l'espace pour préserver les intérêts de Galaxity. Les règles du SST leur interdisent de modifier les évènements du passé. Valérian et Laureline explorent de nouvelles planètes (Les Oiseaux du Maître), participent à des expériences historiques (Sur les terres truquées), aident des peuples inconnus (Bienvenue sur Alflolol), règlent des conflits planétaires (Le Pays sans étoile), représentent Galaxity (L'Ambassadeur des Ombres), etc."

Car les choses changent à la fin des années 80, quand Christin et Mézières doivent faire face au temps qui a passé puisque désormais ils se situent à l'époque où l'histoire de Galaxity a commencé avec une explosion thermo-nucléaire.

Et c'est une dizaine d'années plus tard que la série change de nom et devient "Valérian ET Laureline, agents spacio-temporels", ce qui n'était que la prise en compte d'une réalité que le lectorat, notamment masculin, avait intégré depuis bien longtemps, Laureline est bien plus qu'une collègue de Valérian qui viendrait régulièrement le sortir de moments difficiles comme pourraient le laisser entendre les 1ères planches. Elle est bien plus que cela...

Christin, Mézières ... et Renoir

Au départ... au départ ce n'était qu'une vignette à la fin de l'album "sur les terres truquées". Auparavant, sous les ordres d'une scientifique férue d'histoire, des clones de Valérian mourraient immanquablement en traquant dans l'univers quelque chose qui créait des reproductions de la planète Terre.

Est-ce pour se faire pardonner d'avoir fait croire aux lecteurs pendant quelques vignettes que Laureline avait perdu Valérian dans une reconstitution de la guerre 14/18 que le scénariste lui a autorisé une petite incursion dans cette fin du 19ème siècle? Ou parce qu'il avait une tendresse pour cette période et pour Renoir qui a si bien su immortaliser ces moments ensoleillés sur les bords de la Marne?

La seconde explication est probable car Laureline récidive dans le dernier album paru "l'ordre des pierres" où camouflée dans une équipe mi-mercenaires / mi-explorateurs elle imagine pour eux un lieu idéal. Et cette fois-ci ce n'est plus un déjeuner sur les bords de la Marne mais une promenade du côté de l'île de la grenouillère.

Et quand on sait d'où vient Laureline, qui contrairement à Valérian n'est pas d'origine terrienne (voir "les mauvais rêves"), on sait gré à Christin et Mézières de ne pas désespérer de cette vieille planète.

Et moi même, vêtue d'une robe longue avec ou sans crinoline, et coiffée d'un chapeau à fleurs, j'irais volontiers me promener en compagnie de Laureline sur les bords de la Marne telle qu'elle devait alors être.
à noter que le style de dessin de Mézières, avec le temps, se rapproche de plus en plus de celui des impressionnistes.