Est-ce pour se faire pardonner d'avoir fait croire aux lecteurs pendant quelques vignettes que Laureline avait perdu Valérian dans une reconstitution de la guerre 14/18 que le scénariste lui a autorisé une petite incursion dans cette fin du 19ème siècle? Ou parce qu'il avait une tendresse pour cette période et pour Renoir qui a si bien su immortaliser ces moments ensoleillés sur les bords de la Marne?
La seconde explication est probable car Laureline récidive dans le dernier album paru "l'ordre des pierres" où camouflée dans une équipe mi-mercenaires / mi-explorateurs elle imagine pour eux un lieu idéal. Et cette fois-ci ce n'est plus un déjeuner sur les bords de la Marne mais une promenade du côté de l'île de la grenouillère.
Et quand on sait d'où vient Laureline, qui contrairement à Valérian n'est pas d'origine terrienne (voir "les mauvais rêves"), on sait gré à Christin et Mézières de ne pas désespérer de cette vieille planète.
Et moi même, vêtue d'une robe longue avec ou sans crinoline, et coiffée d'un chapeau à fleurs, j'irais volontiers me promener en compagnie de Laureline sur les bords de la Marne telle qu'elle devait alors être.
à noter que le style de dessin de Mézières, avec le temps, se rapproche de plus en plus de celui des impressionnistes.
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