vendredi 21 septembre 2012

Journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer

Annie Girardot, Peter Falk, Margaret Thatcher, Ronald Reagan, Charlton Heston, Rita Hayworth... toutes ces célébrités partagent un point commun: la fin de leur vie a été assombrie par la même maladie, celle identifiée par Aloïs Alzheimer au début du XXème siècle. Un siècle plus tard, c'est probablement  la maladie qui, avec le cancer, fait le plus peur. Il faut dire qu'avec l'allongement de l'espérance de vie, la probabilité qu'elle se révèle croît et que l'on est peu préparé à l'affronter quand l'un de nos proches est touché par elle. Sur le site
on trouve notamment ceci: "En France, on estime à 860 000 personnes le nombre de personnes atteintes d’Alzheimer ou de maladies apparentées. (...) l’affection touche plus de femmes que d’hommes puisqu’au delà de 75 ans, les proportions sont de 13,2 % pour les hommes et de 20,5 % pour les femmes. Au-delà de 85 ans, la prévalence s’accroît de manière exponentielle avec une proportion de 25 % de sujets atteints."
L'objet du présent billet n'est pas de parler des personnes âgées atteintes de cette maladie mais des sujets jeunes (moins de 60ans) chez qui, quand elle est diagnostiquée, est encore plus mal vécue au quotidien, un quotidien où la personne a encore une activité professionnelle qui devient difficile à assumer.
Il y aurait à ce jour "32 000 cas avant 60 ans et 1 000 cas avant 50 ans...". A noter que des études ont révélé que contrairement aux sujets atteints beaucoup plus tardivement, il y aurait très probablement un aspect "héréditaire". On retrouve en effet très souvent une anomalie au plan chromosomique, une "anomalie" qui a une "chance" (?) sur deux d'être transmise à sa descendance.
De quoi inquiéter bien avant l'heure les enfants et petits-enfants à la fois sur la prise en charge de leur parent qui bien souvent n'ont pas sa place dans une structure pour personnes âgées mais aussi sur la menace qui pèse sur eux. Et de quoi inciter à avoir une pensée pour tous ces aidants dits naturel parce que appartenant en général au cercle familial: conjoint(e), enfants et qui, bien avant l'heure, voient leur parent plonger corps et âme dans cette maladie pour laquelle il n'existe à ce jour aucune guérison possible.

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