dimanche 18 novembre 2012

Revue de Presse (1) sur... Tokyo

Oui, "revue de presse" à partir d'anciens articles parus dans le journal Le Monde ou dans la presse locale durant ces derniers mois et qui ont retenu mon attention pour une raison ou une autre.
Aujourd'hui c'est un article paru dans le Monde daté du 7 septembre et qui faisait le point sur ce qui risque d'être le danger qui affecterait principalement Tokyo en cas de fort séisme: les incendies. D'où le titre donné à l'article: "Tokyo brûlera-t-il?" 

Quand on pense à Tokyo, on songe d'abord aux grands immeubles sur lesquelles s'affichent d'immenses publicités. Mais l'agglomération de Tokyo (35 millions d'habitants quand même) s'étend également sur le mode horizontal car il est aussi composée d'une multitude de "quartiers-villages" que l'article décrit ainsi: "lacis de ruelles, dédales de venelles et d'impasses, parfois larges de deux à trois mètres bordées de petites maisons individuelles contiguës, d'échoppes et d'ateliers."... dont certains ont beaucoup plus de charme que la photo ci-jointe
En cas de séisme important, les constructions récentes qui respectent les normes anti-sismiques pourront "encaisser" le choc, pas les maisons anciennes! En effet, elles sont souvent en bois ou en matériaux légers qui risquent fort de ne pas résister et de s'effondrer. En soi, ce n'est pas forcément gênant, sauf que ces effondrements risquent fort de bloquer les petites rues et par ricochet d'empêcher le passage des voitures de pompiers. Or l'on sait d'ores et déjà que des incendies se déclareront!
Du coup, le 1er septembre dernier - date anniversaire de la date d'un ancien séisme*- lors des traditionnels exercices en vue d'un séisme à venir, des observateurs ont vu les habitants s'entraîner à constituer... une chaîne avec des seaux d'eau, à fixer des tuyaux des lances d'incendie qu'il faudra dérouler sur parfois plus de 100 mètres etc... Pourquoi? Parce que même si quelques minutes avant les séismes, les mairies envoient des mises en garde par Internet et sur les téléphones mobiles des habitants, ces derniers savent qu'en cas de séisme important, la probabilité est grande qu'ils devront largement faire face seuls. 
le séisme le plus meurtrier jamais répertorié au Japon reste celui du 1er septembre 1923 qui avait, selon les sources, une magnitude allant de 7,9 à 8,3. Près de 700.000 habitations furent détruites dans la région de Tokyo et de Yokohama et environ 143 000 personnes laissèrent la vie dans cette catastrophe naturelle.

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