Si l'art du "portrait" a bien évolué, ne serait-ce que par les formats utilisés, celui du paysage semble assez peu changer, même si les catégories sous lesquelles il convenait de postuler s'adaptent à l'air du temps puisqu'il y avait:
- "je suis l'adrénaline" (les 3 premières photographies)
- "écologie environnement" (les deux dernières)
J'aurais bien aimé reprendre le cliché qui a été primé dans la première catégorie, pour une simple raison, il me faisait énormément penser à ce tableau de C-D Friedrich, "le voyageur devant une mer de nuages" mais la photo s'étalait sur les deux pages. Un format idéal pour vraiment l'apprécier, mais désastreux lorsqu'il s'agit de photographier ou scaner.
par Paul Williams (de Marseille-France)
un pont qui a fait tant couler d'encre et l'autre avec une allée dans une futaie aux arbres qui montent droit vers le ciel faisant ressembler le paysage à une cathédrale de verdure immortalisé par
Olivier Reynes (de Champagne-sur-Seine-France)
La 3ème image est aussi un "paysage"Il m'a beaucoup plus par son côté onirique et le fait qu'il soit en noir et blanc, comme aux tous premiers temps de la photo. Un type de choix qui a rarement eu la faveur des photographes ayant soumissionné puisque sur les 18 photographies figurant dans la revue pour cette catégorie, 3 seulement étaient en N&B.
Les approches ont été très diversifiées pour la thématique ""écologie environnement" pour laquelle j'ai retenu un paysage de Helmut Plamper (de Montefollinico-Italie)
qui m'a beaucoup fait penser au tableau de Claude Monet "les coquelicots" sauf que là il n'y a pas une mère et son enfant à marcher au milieu des tournesols et que des cyprès ont remplacé le second couple qui marche en hauteur.
Et puis il y a la photographie qui a été primée, celle réalisée par Kees Terberg
(Les Leves-France) http://www.kterberg.com/
en Afrique du Sud qui raconte comment ça s'est passé en disant notamment ceci:
"J'ai du conduire plusieurs kilomètres pour trouver un arbre qui ait exactement la même forme que ce nuage que j'avais repéré. Puis je me suis déplacé pour qu'il épouse parfaitement la forme. On voit bien que l'arbre décédé reste une beauté. Rien que sa présence montre qu'il y avait de la vie avant. Et pour moi, les arbres représentent plus que n'importe quoi l'écologie"
Rouler pendant plusieurs kilomètres avant de trouver le bon angle de prise de vue suppose beaucoup de patience une qualité primordiale aux premiers temps de la photo et qui reste toujours d'actualité.
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