Il y a d'abord l'entrée (ou sortie au choix) de cette station de métro, probablement la seule qui ait cet aspect assez particulier.
Une recherche sur le net m'a appris que cette bouche de métro est effectivement la seule à bénéficier de cette architecture. Celle-ci comprend deux coupole composées de perles de verre de Murano, l'une rouge et l'autre bleue, censées représenter le jour et la nuit. Cette oeuvre est connue sous le nom de kiosque des Noctambules. Construite
en 2000 pour le centenaire du métro de Paris, elle a été réalisée sous la
direction de Jean-Michel Othoniel
. Elle a généré beaucoup de débats après son inauguration, peut-être même autant que les bouches de métro réalisées au début du siècle par Hector Guimard .
Le quartier serait il prédestiné à recevoir des oeuvres atypiques? Et oui, juste avant dans la très classique cour carrée du Louvre, n'y a t il pas la pyramide de Ieoh Ming Pei.
Et à quelques mètres de là, lorsqu'on s'engage sous les arcades du Palais Royal, on tombe sur les très célèbres colonnes de Buren installées dans la cour d'honneur du Palais Royal depuis 1986.
Elles aussi ont fait couler beaucoup d'encre en leur temps* Entre autres choses plusieurs pétition dont une "contre" qui émanait du Conseil d'Etat (installé juste à côté) et une autre "pour" signée par de nombreux artistes. Pour plus de détails quant aux diverses procédures voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Deux_Plateaux
A l'origine il y avait aussi des fontaines (qui ne fonctionnent plus depuis 2000) et l'oeuvre qui s'était beaucoup dégradée a eu besoin d'être restaurée. Les travaux sont toujours en cours ce qui complique sérieusement la tâche des photographes amateurs. Il n'y aura donc ici qu'un petit extrait avec 8 des 260 colonnes en marbre blanc de Carrare et marbre noir des Pyrénées.
Après cela il ne me restait plus qu'à m'engager sous les célèbres arcades près desquelles vivait Colette et où on été tournées une partie des scènes du film "Charade" (avec Cary Grant et Audrey Hepburn) afin de regagner mon lieu de rendez-vous. Et là on retrouve quelque chose de très classique! 
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