Au point de départ,* il y a un attentat de Ravachol qui va réveiller certains souvenirs chez un personnage** lequel va se croire investi d'une mission divine: récupérer, coute que coute -même si cela s'accompagne de meurtres- une coupe réalisée à partir à partir de petit crânes et qui servait, en extrême-orient, de brûle encens.
Et Victor Legris, Kenji Mori et leur commis Joseph dans tout ça? Et bien, la coupe en question appartenait à Kenji, à qui elle est volée, ils vont se lancer les uns et les autres dans une enquête afin de la retrouver. Cela les amènera à fréquenter tant les beaux quartiers où réside un anthropologue de l'institut dont le père est amateur de photos de Dames un tantinet dénudées, que celui des "Enfants-Rouges", ce lieu en plein coeur de Paris qui était fréquenté par les brocanteurs et autres crocheteurs lesquels récupéraient les objets mis au rebut.
Pour les amateurs et amatrices de scènes violentes, sachez que le duo d'écrivains qui se cache derrière le pseudonyme de Claude Izner ne fait pas partie de ceux et celles qui décrivent par le menu les scènes sanglantes. Donc passez votre chemin! Par contre si vous aimez les "ambiances" et la description de lieux et de scènes bien ancrées dans une réalité datée, avec Claude Izner vous vous régalerez car "elle" a l'art de truffer les scènes de moult détails réalistes sur la vie, les moeurs et même la manière de parler des personnages. Du coup, n'oubliez pas de lire la postface qui en reprend certains éléments mentionnés en cours d'enquête et vous aurez un parfait inventaire de ce qui s'est passé l'année où est censée se dérouler l'enquête ainsi que de l'état d'avancement des sciences et techniques.
En résumé, un bon polar sur fond historique qui m'a donné envie de connaître la suite, avec toutefois un petit regret, celui de ne pas disposer comme pour les "Nestor Burma" de Léo Mallet, d'un plan de l'époque afin de mieux situer les différentes actions
* le 27 mars 1892
** Non je ne vais pas "spoiler" en dévoilant son identité!
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