La Berceuse aux petits vampires
Dodo, petits vampires, la vie pourrait être pire. La vie, mes sangsues, que de moi avez reçue. La vie vient et puis s'en va. V.I.E.N.T. V.A. À épeler comme ça, c'est facile, on pense pas.
Dodo, mes voraces, tout mon bien, toute ma race. Près de vous, mes féroces, Attila n'était qu'un gosse. La vie passe, passera. P.A. DEUX S. E.R.A. La vie, la vie que l'on a, on la donne, il reste quoi ?
Dodo, cannibales, je suis comme votre balle: je viens et je roule: entre vos mains, tendres goules. La vie ne rembourse pas, es nuits blanches, les coups bas. La vie, c'est peut-être ça: on vous mange et on s'en va
Dodo, mes barbares, en vous, déjà se prépare, la minuscule graine qui s'étendra, souveraine, qui demain vous mangera. L'amour, c'est peut-être ça. Tout ce qu'on a dans le cœur ne vaut pas la moindre fleur
Dodo, petits vampires, ça serait tellement pire de n'avoir personne P.E.R.S.O. DEUX N. E.
* voir sur http://paroles-de-chansons.abazada.com/
3 commentaires:
Oui , les enfants donnent tellement !
Surtout jusqu'à l'âge de 6 ou 7 ans .
Ensuite ...ils perdent peu à peu leur pureté .
Pendant plus de 35 ans j'ai enseigné à des enfants de l'école primaire .
Dans une classe de 25 élèves , je me disais tous les ans , vers la fin de l'année , quand je les connaissais bien tous :
-Si je devais ,(à condition qu'ils ne changent pas en devenant adultes ), choisir lesquels deviendraient mes amis s'ils étaient d'accord , je choisirais au moins 23 ou 24 de ces enfants .
Presque tous me semblaient très très interessants .
Par contre , quand j'attends mon tour pour passer à la caisse d'un super marché , je me pose la même question en regardant les adultes qui attendent à coté de moi .
Et bien , c'est loin d'être le même pourcentage !
En grandissant , les années nous démolissent !
Le Petit Prince qui était en nous ...où est il passé ?
Eh, oui! Nos petits vampires qui nous donnent tant de joie mais nous "pompent" aussi toute notre énergie...
La première année, j'ai vraiment ce sentiment de les faire grandir en leur insufflant ma vie, ma sève, comme dans des vases communiquants.
* Je vous trouve Jean:
- bien optimiste par rapport à vos anciens élèves, mais n'est ce pas ce potentiel dont nous disposons tous enfant, qu'un an de vie avec eux vous les faisait regarder ainsi?
- et réaliste par rapport à vos contemporains. Mais là doit-on s'en plaindre? Ne vaut-i pas mieux n'avoir que quelques amis avec lesquels on se sent réellement des affinités et une multitude avec lesquels on se contente de cohabiter pacifiquement?
Quant au Petit Prince, il existe toujours, mais certains errrent toujours de planète en planète ou sont retsés trop longtemps sur certaines planètes. Il suffirait juste qu'ils reprennent leur route
* Je ne voudrais pas vous inquiéter Verveine citron mais plus tard, notamment à l'adolescence, ils "nous pompent l'air" aussi et certains jours on gagnerait beaucoup à aller prendre l'air. (rires)
Mais il suffit parfois d'un rien pour tout oublier: un câlin, un sourire quant ils sont pitchounes, une discussion quand ils sont plus grands (souries)
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