La première donc, celle d'"Anne de Bretagne", est l'oeuvre de Jean Boucher (1870-1939) artiste dit "officiel".
Qu'en dire de plus? Que ce visage un peu trop austère à mon goût est la reprise d'un groupe en bronze représentant l'union de la Bretagne à la France qui a été détruit lors d'un attentat perpétré ... par un groupuscule autonomiste.
A cette figure sévère, je ne peux m'empêcher de préférer la sensualité de la sculpture de Eugène Cyrille Brunet (1828-1921) qui a laissé une "Messaline" avec une pose allanguie qui ne cache guère ses formes et dont le visage est très éloigné de l'image d'impératrice sanguinaire et débauchée qu'elle a laissée à la postérité.
2 commentaires:
Quelle idée d'associer Anne de Bretagne à Messaline.
La première sous des traits assez durs et austères laisse poindre un certain charme que l'histoire retiendra.
La deuxième sous des traits alléchants dissimule l'intrigante à base d'orgies et qui aimes se déguiser en esclave et se prostituer dans les lupanars de Rome.
Quelle idée que d'avoir fait ce rapprochement? Mais Caphadock à cause du titre du billet qui correspond en tous points à ce que vous avez relevé. Entre deux femmes, c'est l'ombre et la lumière et chacune d'elle mérite d'être regardée au delà de la 1ère impression.
Avouez que Messaline est beaucoup plus séduisante (et encore n'ai je pas montré le cadrage en buste) que Anne de Bretagne.
Un jour je consacrerai un billet à cette dernière au sujet de laquelle les historiens actuels sembleraient plus mitigés qu'autrefois, même si il y a bien longtemps que plus personne ne croit à la légende de la duchesse en sabots
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