dimanche 13 mai 2012

... Comme un petit coquelicot de ...

Même si les fréquentes giboulées font plus penser à une météo du mois de mars qu'à celle d'une presque mi mai, les coquelicots sont au rendez-vous. Avec eux, comment ne pas penser au petit coquelicot de Mouloudji. Un "petit coquelicot" dont il existe plusieurs versions sur le net et qui sera l'occasion d'apprendre plusieurs choses:
- que l'auteur des paroles de cette chanson enregistrée en 1951 n'est ni Mouloudji ni Francis Lemarque comme j'ai pu le lire mais... Raymond Asso (qui a écrit notamment pour Edith Piaf, les Frères Jacques...)
- que la musique a été composée par Claude Valéry
- que Mouloudji avait un prénom: Marcel 


"Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose !
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà :
Quand j't'aurai dit, tu comprendras !
La premièr' fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et sous le corsag' blanc,
Là où battait son coeur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.

C'est très curieux comm' tes yeux brillent

En te rapp'lant la jolie fille !
Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer... les coqu'licots !
T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son coeur,
Qu'à la plac' du baiser
Y avait comm' une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.

Ça n'est rien d'autr' qu'un' aventure

Ta p'tit' histoire, et je te jure
Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot
Ni cett' passion... des coqu'licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas !
Et le lend'main, quand j'lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag' blanc,
Juste à la plac' du coeur,
Y avait trois goutt's de sang
Qui faisaient comm' un' fleur :
Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
Un tout p'tit coqu'licot."

3 commentaires:

Myosotis a dit…

Ma fleur préférée....

caphadock a dit…

Je ne sais pourquoi mais j'ai toujours associé cette très belle et triste chanson au "temps des cerises" de la "commune" de 1870

@nn@ L. a dit…

* La mienne Myosotis reste jusqu'à nouvel ordre l'iris. Mais j'ai beaucoup de tendresse pour les coquelicots qui ne supportent que le grand air et se fanent quasiment dès qu'on les cueillent

* Peut-être à cause est ce à cause de la couleur rouge et de l'atmosphère triste de ces deux chansons Caphadock?