"... sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie".
Ainsi parle Bertrand Morane/ Charles Denner/ François Truffaut dans"l'homme qui aimait les femmes".
Cet hommage à la gente féminine* me trottait dans la tête alors que, allant à un rendez-vous, je foulais le trottoir nantais en appréciant qu'enfin la douceur soit revenue. J'avais pu laisser dans les tiroirs les bas, profitant ainsi au maximum de l'air qui glissait le long de mes jambes. Une caresse presque aussi douce que celle du chat quand il vient me frôler pour chiner croquettes ou caresses.
Et oui, après avoir porté pendant des années presque exclusivement des pantalons, depuis maintenant un peu plus de 6 ans, ces derniers sont quasiment absents de ma garde-robe. Je sais, c'est moins pratique ou confortable... Quoique...quoique...
Avec une robe, pour peu qu'avec l'âge on ait pris quelques rondeurs, on est beaucoup moins serrée (sauf à opter pour une robe fourreau ou une jupe droite). Plus de risque d'avoir le bouton qui saute ou la fermeture qui lâche. Et quand le tissu est blanc, fin, voire très fin, aucune obligation de devoir opter pour le micro string pas confortable du tout ou la culotte de mémère.
Et puis comme il y a bien longtemps que, pour cause de genoux qui ressemblent plus aux articulations des percherons qu'à celles des purs-sang, j'ai renoncé aux jupes et robes courtes, le risque est limité d'être indécente lorsque je suis assise ou que je me penche un peu sans plier les genoux.
Reste durant les mois d'été le problème du vent,"le vent fripon" cher à Georges Brassens. Mais là encore, il suffit d'une longueur raisonnable de tissu, notamment quand le tissu est léger, voire aérien... Et de se méfier des bouches de métro. Et oui, j'ai largement passé l'âge de Marylin dans "7 ans de réflexion"
* Au moins le 3ème de François Truffaut si l'on y ajoute les échanges de Charles Denner (déjà lui) avec la 1ère victime de "la mariée était en noir" qui a enregistré le bruit des bas de sa fiancé lorsqu'elle croise et décroise les jambes et les confidences de Jean-Louis Trintignant qui, dans "Vivement dimanche!" déclarer adorer se poster derrière le soupirail de sa boutique pour regarder les jambes des passantes
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3 commentaires:
Souchon le dit tellement bien
Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles.
Elles, très fières,
Sur leurs escabeaux en l'air,
Regard méprisant et laissant le vent tout faire,
Elles, dans l'suave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre,
C'est leurs robes légères…
et vive le printemps…
Ah, les citations des films de Truffaut... On pourrait en remplir un cahier entier tant elles sont belles!
* Je connais plus d'un homme Luc, qui, le printemps venu, se sent revivre car il sait qu'avec les beaux jours les belles délaisseront les pantalons pour les robes et jupes avec lesquels le vent jouera.
Pour les shorts, les avis divergent car certains aiment plus imaginer que voir
* Tiens c'est marrant ça Verveine, je ne garde que peu de souvenirs de celles-ci. Peut-être parce que pour beaucoup ce ne sont que des reprises d'extraits des livres dont Truffaut s'est inspiré
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