mardi 1 mai 2012

"La lionne blanche" de Henning Mankell (1)

Parmi les livres de Mankell, c'est probablement celui où il est le plus question d'Afrique, pas du Mozambique où l'auteur a passé (et passe probablement encore) beaucoup de temps, mais de l'Afrique du Sud, au moment où De Klerk au grand dam des Boers, oeuvre pour la fin de l'apartheid.
Il sera question plus en détails de celui-ci dans un autre billet. Je tenais juste auparavant reprendre quelques phrases prononcées par Linda, la fille du commissaire Wallander, au sujet de ce que fût la vie de son père, de ses parents, avant qu'ils ne divorcent. En quelques mots elle écrit parfaitement ce que peuvent devenir un certain nombre de vies de couples.

"Tu ne te tiens pas au courant. C'est ça, le le problème. (...) Pour maman et toi, le monde s'arrêtait à notre porte. C'était la villa, les massifs du jardin, ton boulot, et rien d'autre. C'est bien pour ça que vous avez divorcé. (...) Vous aviez transformé la vie en une histoire de bulbes de tulipes et de robinets à changer dans la salle de bains. C'était de ça que vous parliez. Quand il vous arrivait d'échanger deux phrases. (...) Les tulipes poussaient tellement haut qu'elles vous bouchaient la vue."

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