lundi 29 décembre 2008

Mon beau navire ô ma mémoire...

"...Mon beau navire ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué
Dans une onde mauvaise à boire
Avons-nous assez divagué
De la belle aube au triste soir..."
Sources:
texte de Guillaume Apollinaire "la Chanson du mal-aimé" dans Alcools
photos prises rue François Blancho à Nantes le 28 janvier 2007 au matin et le 15 mars 2007 au soir

10 commentaires:

Anonyme a dit…

A Nantes y aurait il
Un pont Mirabeau?
La Seine y mêlerait elle
Ses flots?

Mais les bateaux-mouches
Qui vont sur les océans
Cela me parait louche
Et sans précédents

@nn@ L. a dit…

Non caphadock il va falloir remplacer votre boisson favorite par de l'eau... d'Evian (?) car il n'y a pas de pont Mirabeau à Nantes mais ont a quand même beaucoup de ponts avec le Anne de Bretagne, le Willy Brandt, les Trois continents, La Motte Rouge, etc... Il faudra que je les présente un jour.

Pas de bateaux-mouches non plus (car s'il existe un canal de Nantes à Brest celui de Nantes à Paris reste à creuser) mais des navettes qui permettent de traverser la Loire ou de remonter l'Erdre par sauts de puce (la + sympa)

L'Erdre??? Elle aussi il faudra que je vous la présente

Et hop, deux sujets pour 2009

Anonyme a dit…

Ha bon!!!!!!!!!
Je croyait que Apollinaire ne connaissait que ce pont.
Mais je languis de voir l'Erdre sauter sur les puces quant au canal de Nantes à paris en TGV c'est pour bientôt mille millions de sabords.
Le coup de boujaron et les fêtes bofffffffffff????????!!!!!!!!!!!!!

@nn@ L. a dit…

Perdu Caphadock! L'eau dont parle là Guillaume A. c'est la Tamise vu qu'il avait suivi à Londres une certaine Annie Playden, la gouvernante so british des gamins dont il avait été le précepteur sur les bords du Rhin... Que d'eau, que d'eau a coulé après sous les ponts...
Au fait les ponts de Nantes a priori rien, sauf la distance Toulon/Nantes :-( ne vous interdit de venir les visiter (à défaut d'y danser) le dernier WE de janvier lors des "folles journées", du 8 au 19 mai lors des 10èmes floralies internationales ou le dernier WE d'août (lors des fêtes de l'Erdre)... le tout avec ou sans le coup de boujaron (dont le jeune matelot que j'étais ignorait le sens) pourtant bienvenu en ces temps de froideur

cailloublanc a dit…

"De la belle aube au triste soir"... Choisi à peu près le même thème de l'aube au soir, Triste ni l'une ni l'autre... Un jour s'est écoulé, grave et serein... Bonne nuit, chère @nn@...

@nn@ L. a dit…

"de la belle aube au triste soir" ce sont ces mots Gene qui me sont venus à l'esprit quand j'ai songé hier soir à ce que pourrait être le thème du 29 décembre et que j'ai repensé à ces deux photos prises à quelques mois d'écart... et à moins de 30 mètres l'une de l'autre.
Une sorte de permanence:
- avec la présence du fleuve qui coule comme la vie s'écoule
- et de la lumière rose/bleue le matin et bleu/grise le soir car les tons roses étaient derrière de grands immeubles que j'ai supprimés au montage.

Et bien sur ce vers d'Appolinaire s'est imposé ... et le net m'a retrouvé le contexte qui correspondait fort bien

Bonne journée à vous aussi Gene.

cailloublanc a dit…

J'aime beaucoup lire les associations d'idées ou les montages qui président à l'élaboration d'un billet, le "faux filage"... Merci @nn@!

@nn@ L. a dit…

Etonnant n'est ce pas Gene la manière dont se construisent les billets sur un blog.

Les sources d'inspiration? La série de billets (je ne pense pas qu'elle soit achevée) sur le "labyrinthe de la mémoire" en est un bon exemple...

Autrement votre mot "faux filage" renvoie aussi au faufilage de la couturière et à cet autre acte qu'elle pratique, celui de "bâtir" lequel fait penser
- à son travail temporaire avant les essais
- à celui du maçon qui construit a priori pour longtemps.

Jean a dit…

Deux photos merveilleuses en harmonie avec Apollinaire .

@nn@ L. a dit…

C'est vrai Jean, je n'étais pas mécontente de ces photos réalisées par le plus grand des hasards.
En plus, bien que vivant désormais à moins de 300 mètres de là j'aurai du mal à les refaire car depuis que j'ai changé de poste je suis devenue très paresseuse et utilise plus souvent que nécessaire la voiture pour aller à mon travail.