Il y a plusieurs manières de raconter cet après-midi du 18 avril 2008 principalement consacré à ce qui du côté de Perros-Guirec s'appelle "le tour des 7 îles" et pour lequel il est vivement conseillé (et mêmeen pleine saison impératif) de réserver à l'avance son passage sous peine de rester à quai.
Les 7 îles, voilà ce qu'en dit Wikipédia.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_ÃŽles
On peut aussi les regarder d'un point de vue géographique: comme "7 îles au large de Perros"
7 ???
Déjà là les guides rectifient car le géographe qui les a ainsi dénommées se serait fait piéger par une traduction pour le moins approximative du nom breton de cet ensemble d'îlots. Pour arriver au chiffre 7, les géographes ont là fait preuve d'une grande souplesse dans l'interprétation car l'une d'elle ne l'est qu'à marée basse...
Tout cela est précisé par le guide qui commente l'un des circuits qui s'approchent de 4 de ces îles ( Bono, aux Moines, plate et Rouzic) avec en saison, la possibilité de faire halte pour quelques heures sur l'île aux Moines.
Le seconde approche est ornithologique... mais elle suppose un bon appareil photo ou alors une bonne mémoire... et pas mal de chance car si entre avril et septembre on est assuré de trouver la plus vaste colonie en France de fous de Bassan.
Pour les autres espèces c'est plus aléatoire.
Ce jour là il y avait trois autres espèces présentes dont le très commun goéland lequel trouve moins grâce à mes yeux depuis que je sais que cet habitué des décharges à ciel ouvert est aussi un prédateur pour les autres espèces. Mais &taient aussi visibles des cormorans et des guillemots de Troïl.
Manquaient cependant à l'appel deux espèces: le fulmar boréal et l'adorable macareux que la LPO a pris comme emblème alors même qu'il risque fort de disparaître des côtes françaises.
Et la 3ème approche fut... gourmande.
Sous un ciel plus que gris avec une mer très houleuse aux jolis creux, il faut imaginer passer deux bonnes heures sur un pont découvert bien exposé au vent et aux paquets de mer...
Mais de cela une Bretonne, même de l'intérieur des terres, n'a pas peur. Les sensations physiques sont même très agréables lorsque le bateau plonge dans certains creux avant de se redresser ou qu'il se fait cueillir par le côté par une vague un peu plus forte. Le slogan "Bretagne tonique" utilisé un temps par la région prend alors tout son sens.
Sauf qu'au bout d'un moment l'envie se fait sentir de se réfugier bien au chaud. Alors au retour à Perros-Guirec un salon de thé fût le bienvenu et plutôt qu'une tartelette aux fraises accompagnée d'un Earl Grey ce fût un Saint Honoré tout à fait honorable (avec de la chantilly crémeuse comme il faut, de caramel croquant/collant aux dents à point et la petite touche finale d'une violette en sucre) et un chocolat chaud maison.
Crédits photographiques: toutes les photos d'oiseaux, sauf celle du Guillemot de Troïl isssu de oiseaux.net, ont été réalisées par Ch Béchir et figuraient sur le site (désormais fermé) lcdj.net
2 commentaires:
Chocolat "maison" et ...(MMmmmmm!) (sourire)
Encore de "belles pages" !
Merci pour le très beau commentaire.
Le Mmmmmm s'adresserait il Michel au St Honoré le bien nommé?
Je confesse (rires) que ce jour-là j'ai cédé au péché de gourmandise. Mais le soir j'ai fait menu de pénitence avec un menu "lapin" (= des crudités) et non galette 100% sarrazin (LA vraie) + crêpe + cidre breton bien râpeux sur la langue... ça ce sera pour le lendemain (rires)
Enregistrer un commentaire