mercredi 3 juin 2009

la rue Madureira

Une très jolie chanson de Nino Ferrer

http://www.dailymotion.com/relevance/search/rue+madureira+Ferre/video/x7zono_nino-ferrer-la-rua-madureira_music

qui parle d'une rencontre trop brève et dont la mélodie de type bossa nova ne doit pas faire oublier la tristesse profonde qui en émane. Une tristesse qui a correspondu ce week-end à la réalité pour un certain nombre de familles des deux côtés de l'Atlantique.

Non je n'oublierai jamais la baie de Rio La couleur du ciel, le nom du Corcovado La rua Maduereira, la rue que tu habitais Je n'oublierai pas, pourtant je n'y suis jamais allé

Non je n'oublierai jamais ce jour de juillet Où je t'ai connue et nous avons dû nous séparer Pour si peu de temps et nous avons marché sous la pluie Je parlais d'amour et toi tu parlais de ton pays

Non je n'oublierai pas la douceur de ton corps Dans le taxi qui nous conduisait à l'aéroport Tu t'es retournée pour me sourire avant de monter Dans une caravelle qui n'est jamais arrivé

Non je n'oublierai jamais le jour où je l'ai lu Ton nom mal écrit parmi tant d'autres noms inconnus Sur la première page d'un journal brésilien J'essayais de lire et je n'y comprenais rien

Non je n'oublierai jamais la baie de Rio La couleur du ciel, le nom du Corcovado La Rua Maduereira, la rue que tu habitais Je n'oublierai pas pourtant je n'y suis jamais allé.

10 commentaires:

arlette a dit…

Toujours en phase chère Anna !!!
Tristement , suis passée aussi dans ce"pot au noir" avec turbulences !! en vrai et souvent par moments!!!!dans le cours de la vie
2 mails revenus !!! suis encore un peu isolée ; essaie de vs suivre quand même
Merci pour vos com
Amitiés
AA

Marwan a dit…

Une chanson de circonstances et pourtant écrite il y a 43 ans...
Quand la réalité et la fiction se télescopent durement...

caphadock a dit…

J'aimai bien Nino Ferrer qui a partagé de nombreux étés à la Playa discothèque sur la plage de Fréjus ou il a crée, entre autres, Gaston et le téléphone.
Il y a de cela pas loin d'une cinquantaine d'années

@nn@ L. a dit…

* En phase, je ne sais pas Arlette.
Peut-être juste un certain type de mémoire qui m'a fait relier un triste fait divers heureusement fort rare (de mémoire les transports aériens restent le moyen de transport le plus sécurisé) et une chanson de Nino Ferrer que je trouvais très jolie.
Bon courage pour traverser votre "pot au noir"

* "le pot au noir" je serai incapable de le situer sur une carte Marwan, mais bien des années après les avoir lus je garde en mémoire des passages des livres de St Exupéry et de celui de Kessel consacré à Mermoz où il est évoqué: le pendant -en bien pire- du cap Horn des marins

* J'aimais aussi beaucoup Nino Ferrer Caphadock. Enfant c'était lié à Mirza et à Gaston et le telefon, plus tard à cause notamment du "sud" auquel j'avais consacré un billet
http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.com/2008/10/le-sud_03.html

michelgonnet a dit…

Je crois bien que c'est "Sud" qui me touche encore le plus (sourire)

caphadock a dit…

Je suis allé voir ton article sur"le sud" je retrouve Nino. Je me rappelle que la nuit à la Playa vers les 4 ou 5 heures du matin, après avoir mi un e ambiance folle avec ses Mirza et autre téléphon et alors qu'une grande partie des clients était parti il nous chantait son répertoire "intime" et je ne restai que pour ça

Marwan a dit…

Le Pot au Noir est généralement associé à l'Océan Atlantique mais il peut en réalité se manifester sur n'importe quelle étendue d'eau.
Il s'agît en fait de la rencontre entre les masses d'air de l'hémisphère nord avec celles de l'hémisphère sud et se produit un peu en dessous de l'équateur.
Je ne crois pas que cela puisse se produire au-dessus d'une terre, mais seul un météorologue pourra en parler de façon plus détaillée et précise.

Effectivemment, c'est une zone qui revient régulièrement à l'esprit quand on songe aux récits des Mermoz, St-Ex et autres aviateurs, mais aussi de marins.

J'ai bien peur que les victimes de ce week-end aient rejoint les disparus de l'Aéropostale, lorsque rallier Dakar à Natal était une mission où l'on risquait sa vie pour quelques sacs de courrier.

La Nature nous rappellera toujours qu'elle a le dernier mot, y compris pour des choses que nous pensons être routinières et maîtrisées...

@nn@ L. a dit…

* J'ai autrefois (mais je ne sais plus à quelle date) consacré un billet à cette chanson Michel.
Il faudrait d'ailleurs que je change l'une des photos qui l'illustre, un dessin de linge qui sèche, qui ne colle pas au niveau couleur, graphisme, avec le reste du billet même s'il correspond bien à l'une des idées de la chanson.

* Il faudra que vous alliez sur le site officiel de Nino Ferrer Caphadck. Un site ouvert par ses amis et peut-être sa famille bien dans l'esprit du chanteur,sous un vernis rigolard -la page d'accueil est assez amusante dans sa conception- des choses beaucoup plus sérieuses en arrière plan.

* Merci pour ces explications Marwan qui m'ont redonné envie de relire ces pages consacrées aux héros de l'aéropostale qui pour des salaires qui ne devaient pas être si élevés que cela prenaient de sacrés risque d'abord au dessus de l'Atlantique, puis plus tard au dessus de la Cordillère des Andes. Mais pour eux il y avait le plaisir de voler, encore et toujours... et si j'en crois les récits de certains pratiquants anciens et actuels, ce plaisir là n'a pas de prix.

Anonyme a dit…

Je trouve de très mauvais goût la dernière photo sur cet article Nino Ferrer.
L'actualité se fait déjà assez cruellement voyeuriste dans les journeaux. Rajout inutile, sans finesse, les paroles de la chanson suffisaient.

@nn@ L. a dit…

Bizarre ce qualificatif de "mauvais goût" pour la présence de la dernière photo car pour moi celle de montrer des personnes lisant un journal l'aurait été beaucoup plus, et je ne parle pas d'autres types d'images.
En plus le nom de Caravelle était autrement plus poétique que tous les A300 quelque chose ou les 700 je ne sais quoi. Quant à la couleur du ciel en arrière-plan, elle renvoyait au fait qu'il n'est pas toujours bleu ni calme.
Mais il est exact que la composition m'a fait hésiter avant de la mettre, alors je la retire.

Au fait, compte tenu de la teneur du commentaire, il aurait été courtois de le signer, fût-ce d'un pseudo.