Le livre d'Anne Delbée publié en 1982 ou une exposition au Musée Rodin (comme s'il fallait que plus de 100 ans après sa mort elle reste dans l'ombre de son maître). Il me semble que c'était à la même époque. A moins que le livre n'ait été acheté à cette occasion?
Comment ne pas être touché par ce regard là?
Bien difficile.
Est-ce pour cela que son frère Paul fût si absent, comme le reste de la famille?
Camille morte après plus de trente années passée en psychiatrie ne fut elle pas enterrée dans le carré dit "des indigents". Mais en 1943, lorsque son corps l'a quitté, il y avait déjà plus de trente ans qu'elle était morte.
Ce regard méditatif, comment ne pas le retrouver dans cette sculpture, celle dite "la petite châtelaine"?
Camille a aussi merveilleusement mis en place le mouvement, que ce soit avec cette petite oeuvre "la vague" ou les pièces plus monumentales comme "la valse", qu'il faudrait pouvoir regarder en écoutant Debussy ou d'autres oeuvres... (à suivre)
3 commentaires:
Ah!!! Camille quand une sensibilité à fleur de peau ne rencontre pas "la bonne personne" exaltée au- de là de son génie et son refuge trouvé
Pour moi, Camille Claudel reste indissociablement liée à la performance d'Isabelle Adjani...
La visite du musée Rodin, il y a quelques années, m'a aussi beaucoup marqué (préférant de loin les oeuvres de Camille à celle d'Auguste...)
* Arlette, pour Camille , j'ajouterais aussi:
"quand l'art ne suffit plus à canaliser les démons intérieurs... et la psychiatrie impuissante"
"quand il ne faisait pas bon être une femme artiste dans un monde essentiellement masculin"
* Moi aussi Verveinecitron lors de la visite du Musée Rodin j'ai plus accroché aux oeuvres de Camille Claudel qu'à celles de Rodin.
Là où il s'exprime toute en puissance retenue, que ce soit avec le Balzac, le Penseur ou les Bourgeois, Camille Claudel fait ressortir la grâce, la fluidité du mouvement, du geste, de la pose...
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