mercredi 16 juin 2010

Carnets de lecture (1)

Que faire quand on n'a plus Internet? L'une des choses possible consiste à replonger dans la lecture. Par exemple celle de BD qui attendent depuis un certain temps qu'on veuille bien les lire sérieusement. Parmi celles-ci, cette autobiographie consacrée à Boris Vian. Je n'aime pas le graphisme, ni la palette de couleurs. Mais le livre m'a donné envie d'en savoir plus au sujet de cet homme qui d'une certaine manière brûlait sa vie à 100 à l'heure, ayant sans doute eu très tôt conscience que ses problèmes cardiaques feraient qu'il ne vivrait pas très longtemps. Alors via une séance de piscine on revoit par flash-back ce que fût sa vie, et c'est passionnant: le père ruiné, l'enfant brillant passionné de lecture et de poésie, amateur de Jazz avant guerre (mais aussi après au point de se produire régulièrement dans les clubs) à la fois très sérieux (il a réussi le concours de Centrale et était rentré à l'ANFOR) mais aussi très "déconneur". Père de famille très tôt et amateur de jolies femmes, dont une certaine Ursula qu'il appelait "ours"... Plein de choses encore comme si il avait vécu plusieurs vies en une seule Enfin, le genre de BD qu non seulement m'a donné envie d'en savoir plus sur lui mais de lire enfin, à plus de 50 ans, deux de ses lires les plus connus "l'écume des jours" et "j'irai cracher sur vos tombes". Pour certaines choses, mieux vaut tard que jamais.

3 commentaires:

caphadock a dit…

Quand on a plus internet la vie ne s'arrête pas, au contraire cela permet de pouvoir regarder près de soi, ne serait ce que là où on met les pieds.
Quant à Boris Vian qui à eu une vie en accélère quel "bonhomme"!!!
J'ai eu le privilèges de le voir plusieurs fois dans les caves parisiennes et à saint Tropez sa trompette était ensorceleuse.

salpiglossis a dit…

ce fût en effet un homme ors du commun. moi qui suis dislexique, c'est plutôt par ses chansons, que je le connais, m^me si ça n'est pas en temps qu'interprète qu'il était remarquable, mais plutôt comme auteur.


"un frigidaire, une boîte à gruyère"....

@nn@ L. a dit…

* Vous avez raison caphadock, ne plus avoir accès à Internet permet de voir les choses autrement. N'empêche que c'est pratique car j'y apprends plein de choses... notamment sur Vian. Vian dont j'ai acheté mardi un livre que j'aurai du lire depuis longtemps: "l'écume des jours"
Autrement, vous êtes un petit chanceux d'avoir pu voir Boris Vian, pour de vrai.

* Comme auteur, je l'ai peu lu sapiglossis. Juste peut-être une nouvelle dans un recueil acheté pour mon aînée. Mais tout espour n'est pas perdu (voir le comm' ci dessus)
Quant au chanteur... "le blues -ou la blouse) du dentiste" est un régal