En fait si les "cerfs-volants" ont été écrits par un Américain d'origine afghane, les "hirondelles" ont été rédigée par un Algérien: Mohammed Moulessehoul qui, quand il a commencé à écrire, a préféré utiliser le nom de sa femme, ce qui a contribué au succès de ses livres... Une sorte d'écho inversé des "hirondelles de Kaboul" où les femmes sont niées au point qu'il semble normal qu'un homme répudie sa femme au simple motif qu'elle est atteinte d'une maladie incurable.
Deux couples donc et trois histoires d'amour qui finissent mal puisque 3 des "héros" meurent de manière certaine, quant au dernier...
Il y a celle de Mohsen et de sa femme Zunaira, une ancienne avocate condamnée obligée désormais à vivre confinée chez elle et sortir que vêtue d'un tchadri. Un couple qui s'aime mais va se déchirer après une rare sortie qui se termine mal parce qu'ils ont oublié quelques instants ce qu'était la vie dans ce pays où chanter, rire sont interdits par la religion. Et plus tard, lors d'une dispute Moshen fera une chute accidentelle mortelle et Zumaira, accusée de l'avoir tué, sera amenée en prison.
Elle y rencontrera un gardien, Atiq, un ancien moudjahid qui supporte de plus en plus mal de voir sa femme Mussarat, malade, souffrir sans pouvoir l'aider. Il tombe amoureux fou de Zumaira qui est très belle, au point d'accepter ce que lui propose Mussarat qui l'aime tout en comprenant qu'il lui préfère une autre: prendre la place de Zumaira avant son l'exécution publique dans un stade.
Mussarat meurt donc, cachée sous le tchadri. Mais Zumaira censée attendre avec d'autres femmes la fin des exécutions publiques a disparu. Parti à sa recherche, Atiq devient fou et cherche à soulever le voile de toutes les femmes qu'il croise, ce qui amène la foule à le lapider.
En fait aucun d'entre eux n'a su appliquer ce que dit l'un des personnages: "Vivre, c'est d'abord se tenir prêt à recevoir le ciel sur la tête. Si tu pars du principe que l'existence n'est qu'une épreuve, tu es équipé pour gérer ses peines et ses surprises. (...) Prends les choses comme elles viennent (...) ce n'est pas toi qui mène ta barque, mais le cours de ton destin"
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