jeudi 30 juin 2011

"Une mort esthétique" de P.D. James

Dans une critique parue dans le presse et retrouvée sur le net, quelqu'un a écrit au sujet de ce dernier livre publié il y a deux ans en France "... l'intrigue policière [...] soignée, les personnages dessinés avec minutie, le milieu social et le décor naturel de l'action donnant lieu à des descriptions consistantes et originales..."
C'est tout a fait cela.

Ayant lu la quasi totalité des ouvrages de cette auteure, est ce pour cela que je me suis ennuyée un peu en lisant cette dernière enquête du commandant Dalgliesh et que j'ai eu du mal à finir le livre? Comme si plus rien ne me surprenait. Le même chose est arrivée avec les derniers Tony Hillerman. Et en remontant plus loin dans le temps avec les Léo Mallet.
Ceci dit, l'ouvrage a été suffisamment prenant pour que je triche une fois de plus en allant lire la fin ... avant la fin. Ce qui, mine de rien, permet d'apprécier ces petits détails que sème Mme P.D. James.

Au final, j'ai trouvé "une mort esthétique" plus sombre que les autres livres antérieurs. Peut-être ai-je été très influencée par la fin de l'enquête (qui semble résoudre l'énigme... mais rien n'est moins sur) laquelle voit Dalgliesh rencontrer un notaire gravement malade, lequel lui confie ceci "... C'est une erreur de vivre jusqu'à l'âge où, le matin, on n'accueille plus la lumière avec joie et soulagement, mais avec déception et avec un sentiment qui ressemble fort au désespoir"
En lisant cette phrase, je n'ai pu m'empêcher de penser que Madame James, qui avait 88 ans lorsque la version anglaise de "the private patient" est parue, partageait fort bien cette analyse.

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