- le "Mezek" du titre, en tchèque, c'est une mule. C'était aussi le surnom donné par les pilotes à un avion, un Messerschmitt relooké en le dopant ce qui lui avait conféré une fâcheuse tendance à se retourner à l'atterrissage.
- C'est avec ces "mules" que, compte tenu de l'embargo, des volontaires juifs venus de tous pays mais aussi des mercenaires se battaient en 1948 contre les soldats égyptiens équipés de Spitfire anglais.
Maintenant, l'histoire: Björn (le beau Suédois) est l'un de ces mercenaires venus risquer leur vie pour quelques milliers de dollars, un prix qui, malgré ses grandes capacités de pilote reste en travers de la gorge des rares pilotes nés sur le sol d'Israël. Il faut dire que les succès féminins n'aident pas non plus à le faire bien voir.
Mais Björn est au delà de tout cela, un peu comme dans les deux pages ci-jointes, situées au milieu de la BD et qui en disent beaucoup plus que le texte. On y voit Tzipi, la soldate avec laquelle Björn vient de rompre et Fabrice, un autre mercenaire. Mais il y a aussi la photo d'un U-Boat que regarde en silence Björn, une photo qui renvoie à un épisode douloureux de sa vie antérieure et que le duo Juillard et Yann nous fera découvrir dans les toutes dernières pages après avoir semé un certain nombre d'indices.
Au final, une BD que j'ai bien aimée alors même que le thème et la période (l'aviation dans un contexte très particulier, celui des débuts de l'Etat d'Israël) n'avaient rien de particulièrement attrayant pour la femme que je suis. Mais aux commandes il y avait deux professionnels: la scénariste Yann et le dessinateur Juillard, et ça change tout!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire