mercredi 18 décembre 2013

Retour de Paris... le poids des catalogues

Comment savoir si une exposition m'a plu? En cherchant notamment à savoir si j'en ai acheté le catalogue!
2 expositions étaient prévues* pour ces 27 heures sur Paris. En fait il y en aura 4 alors même je n'y resterai "que" 25 heures.
1ère exposition: Astérix à la BNF
Point négatif: elle attire les scolaires et collégiens, les seconds étant au final pire que les premiers. Donc, si on aime flâner tranquillement, choisir les créneaux horaires où ils n'ont jamais cours comme durant la pause méridienne ou après 16 heures.
Points positifs: en visitant l'exposition, on y apprend plein de choses! Et c'est touchant de voir certains documents comme le petit carnet dans lequel initialement Gosciny indiquait le nom de ses personnages (afin d'éviter les doublons) et que Uderzo a ensuite complété. Quant au catalogue: il ne reprend pas le parcours de l'exposition, on peut donc découvrir d'autres choses qui figurent certes dans l'exposition mais sur lesquelles on a pu passer un peu vite. Et surtout l'approche permet de se documenter de façon ludique.
A réserver quand même aux bédéphiles qui n'auront probablement qu'une envie ensuite, relire leur collection d'Astérix.
Seconde exposition vue, improvisée celle-là, celle consacrée aux Etrusques. Changement complet de clientèle: on est dans le registre groupe du 3ème âge qui écoute consciencieusement les explications du guide conférencier ou  lycéens venus avec leur professeur d'art et/ou d'italien. 
Une exposition qui recèle quelques splendeurs que ce soit en matière d'objet du quotidien ou de bijoux et dont je reparlerai une autre fois. Une exposition qui recèle une surprise dans son titre, cette référence à un hymne à la vie alors que les objets relatifs aux morts sont très nombreux avec notamment des urnes funéraires et autres vases canopes.
Le genre d'exposition qui donne envie d'en savoir plus sur ce peuple ainsi que sur un autre avec lequel il est brièvement comparé via une carte du bassin méditerranéen où sont indiqués leurs positionnement initial et leurs "colonies" respectives: les phéniciens.
A noter que l'exposition se tenant au sein du musée Maillol, j'en ai profité pour visiter ce dernier où j'ai vu de très beaux bronzes, principalement de celle qui fût sa dernière muse, Dina Vierny.
Troisième exposition la seconde qui était programmée: Félix Vallotton au Grand Palais. De lui je ne me rappelais que le tableau qui figure dans les collections du Musée d'Orsay, celui où il a immortalisé en contre-plongée un enfant qui court derrière un ballon. Et heureusement que je ne me suis pas arrêtée à cela, ni à l'affiche -qui figure en couverture du catalogue- qui rend assez mal l'art de l'homme... sauf si on est attentif au sous-titre retenu: "le feu sous la glace". De cette exposition il sera aussi rendu compte, en piochant dans le catalogue qui a lui seul justifie le titre du billet car il pèse près de 2 kilos. Mais on y retrouve tout le cheminement de l'exposition avec semble t il l'intégralité des oeuvres présentées**. On peut donc relire tranquillement les commentaires des personnes ayant travaillé à cette expositions tout en revoyant les oeuvres. Un regret cependant, le rendu des photos qui affadissent bien souvent les couleurs. Une exposition qui va ensuite tourner dans deux autres grandes villes (de mémoire le Japon et les USA) avant que les oeuvres ne ré-intègrent les musées pour une grande part suisses*** ou les collections privées.
Dernière exposition vue, parce que j'avais un peu de temps et qu'elle se trouvait dans elle aussi au Grand Palais: Depardon. L'homme, pardon le photographe, qui a réalisé le portait officiel de l'actuel président de la République a beau être connu et reconnu comme l'un des grands photographes de la fin du XXème siècle et du début du XXIème, je n'ai pas accroché. Pas de catalogue acheté donc pour cette exposition. De toute manière l'épaule qui soutenait le sac avec les achats précédents commençait à crier grâce.
* Avant même de partir il a fallu renoncer à l'exposition Frida Kahlo qui se tient au Musée de l'Orangerie, toutes les "places" étant d'ores et déjà vendues, quel que soit le créneau horaire choisi!
** Il existe aussi un petit catalogue (en format et poids) qui contient juste la photographie des oeuvres sans aucune explication.
*** Normal puisque l'homme y est né et, après des années en France avait opté pour la bi-nationalité franco-suisse

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