"... Qui n'a pas connu l'absence ne sait rien de l'amour. Qui a connu l'absence a pris connaissance de son néant (...)"Christian Bobin in "une petite robe de fête"
éd° Gallimard 1991 ed° folio août 2007
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6 commentaires:
Sur le chemin du retour a Delhi je fais juste une courte visite sur le dernier billet... Absence... Resonnance extreme de ces mots en ce moment. Absence qui dissimule cette immense presence necessaire... Toutes mes onnes pensees Anna par clavier indien interpose...\Gene
RE un petit mot qui n'est pas passé hier
SUR L'absence un poème de Colette Muyard
"La mémoire fait naufrage
sur d'inaccessible rives
à jamais réinventées...
...les mots fondent en sanglots"
vos deux derniers billets illustrant les mots de C Bobin
sont très beaux , tant que cela restent de la poésie ....!!!
Gare si c'est à vivre!!!!!........
Amitiés
Arlette
"Absence qui dissimule cette immense présence nécessaire... "
Jolie formulation Gene pour ce vide qui recouvre et dissimule un trop plein... de sentiments, d'émotions, d'attachement...
Tout est affaire de regard comme ce pont qui à la fois permet d'éviter de parfois s'embourber mais aussi qui relie deux "rives".
Sauf qu'il est a priori en mauvais état. A priori parce que parfois certains vieux bois sont plus résistant de des bois trop jeunes.
Un pont qui relie mais qui présuppose qu'on le franchisse seul et non de front.
Quand la belle saison sera revenue j'essaierai de faire une série sur les ponts de Nantes avec bien sur comme titre le 1er vers de cette vieille chanson qui parle d'une belle Hélène qui veut aller danser
:-) Arlette, j'étais en train de rédiger la réponse de Gene quand votre commentaire est arrivé.
Et j'ai souri car vos vers, ou plus exactement ceux de Colette Muyard m'ont rappelé un texte écrit il y a près de 30 ans de cela.
Je vous l'envoie par email... mais il n'est pas exclu qu'un jour il figure sur "..un chat..."
La « belle absence » qui nous indique combien Être ici et maintenant est chose difficile. Nous ne sommes que « Gens de Mémoire », porteur de Sens que nous déposons « hors de nous » comme la trace d’une Parole perdue. Et pourtant l’aube a ce charme qui parfois nous chavire.
Oui Michel il est difficile d'Etre quand l'on ressent trop ce manque pour "la belle absente" ... ou "le bel absent" ... à moins de s'appeler Français Truffaut et de reconstituer une "chambre verte", une chambre dédiée à la mémoire de l'Autre.
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