Ce genre de choses, ne pas exister en France? Erreur si j'en crois un récent article du journal "le Monde" au sujet d'une certaine Rose
"... De septembre 1997 à mai 2006, la jeune femme d'origine malienne, aujourd'hui âgée de 23 ans et amenée illégalement en France, a servi Aïssata et Mamadou S. : un couple franco-malien qui comparaissait devant le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint- Denis) pour esclavage domestique, vendredi 16 octobre..."
à noter que là les "employeurs" n'avaient aucun statu qui leur aurait permis de faire jouer l'immunité diplomatique comme cela est fréquent. Alors ils risquent quelque chose mais cela semble tellement dérisoire au regard des 9 années de vie perdues de Rose et de toutes les humiliations qu'elle a subies.
"...Le procureur a requis deux ans d'emprisonnement dont seize mois avec sursis à l'encontre de Mme S., et quatorze mois dont douze avec sursis, pour M. S. Le jugement a été mis en délibéré au 6 novembre..."
4 commentaires:
Des histoires moins rares qu'il n'y paraît...
Ayant été confrontée à une situation de ce genre, je peux te dire qu'il est très difficile de faire bouger les choses. Mauvaise volonté ou manque de moyens des autorités?
Je suis incapable Verveinecitron de cerner la réalité du phénomène, relativement connu quand il concerne des ressortissants de pays où l'esclavage a longtemps existé.
Rares sont les cas avérés, par, ainsi que tu le signales, manque de moyens des autorités qui peut tendre vers la mauvaise volonté (la Suisse se mord les doigts d'avoir touché au fiston de Kadhafi) mais aussi parce que la victime a souvent été re-expédiée vite fait au pays.
Même chez des gens de conditions très modestes, on ne "gratte" pas quand on devine des situations louches, surtout quand l'exploitation se fait sur des membres de la famille: trop de dossiers en attente? trop de lassitude de la part des assistantes sociales?
Et aussi verveinecitron, cette réticence que nous avons tous à intervenir dans les affaires privées d'autrui pour des raisons pas toujours très avouables comme la crainte qu'un jour quelqu'un mette le nez dans notre propre vie, même il elle semble nickel
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