dimanche 10 janvier 2010

Instantanés

La mauvaise saison peut-être une bénédiction. Si!

Voyez ces deux-là... Sans l'automne qui avait dénudé l'arbre devant la fenêtre nord de l'ancienne maison, et sans la pluie qui les avait fait se blottir l'un contre l'autre, je ne les aurais jamais vu ces deux roucouleurs qui, plus d'une fois, avaient troublé le silence méditatif de la maison en jacassant, sans aucune retenue, en haut de la cheminée sur laquelle débouche la hotte de cuisine.

Ayant sans doute deviné que je ne nourrissais aucune tendresse pour ces calamités des statues et des monuments publics (quand ce ne sont pas des passants) les deux tourtereaux, si souvent immortalisés en compagnie des amoureux de Raymond Peynet, avaient fini par prendre leur envol pour aller plus loin... en étant accompagnés de sournoises pensées de ma part, et que M. notre chat n'aurait point désavouées: "navets ou petits pois... mais ils sont tellement vieux qu'il faudra les bouillir longtemps..."

Et puis la semaine dernière, bénédiction de la neige, ou plutôt non, magie de la neige, pas trop épaisse, qui sublime le noir goudron en le recouvrant pour mieux laisser entrevoir ce que d'habitude on ignore, sur le noir goudron du parking est apparue la délicate signature d'un oiseau.
Là aussi probablement un pigeon. Solitaire. Mais là, sur la neige j'ai trouvé ça très joli. Une bénédiction la mauvaise saison? Oui!

2 commentaires:

cailloublanc a dit…

Complètement d'accord avec vous, @nn@... L'hiver permet de voir les branches, les forme globales des arbres, les nids et surtout les oiseaux... Belle semaine à vous!

@nn@ L. a dit…

Merci Cailloublanc :-)
Belle semaine à vous aussi et bonne ré-acclimatation au froid et à la neige suisse après le soleil africain... que vous retrouverez d'ici quelques mois si j'ai bien compris...